Effets différentiels d’une période ciblée d’activité physique, sur la fonction exécutive des enfants d’âge préscolaire. Enfants ayant un niveau habituel d’activité physique, élevé ou faible

La petite enfance est considérée comme une période critique pour le développement des fonctions cognitives et le développement des habitudes d’activité physique, tout au long de la vie.

Des études ont utilisé une surveillance objective de l’activité physique, pour pouvoir mettre en lumière ces relations avec le rendement cognitif des enfants (la petite enfance en particulier).

Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique s’est avérée bénéfique pour :

– La Mémoire de Travail et la Capacité d’Attention,

– La Fonction Exécutive,

– Le Rendement Scolaire,

– La structure du Cerveau

Et,

– Différentes Fonctions Cérébrales

L’accumulation de preuves, suggère que même un seul épisode d’activité physique,

Facilite temporairement les fonctions exécutives (contrôle inhibiteur, mémoire de travail et flexibilité cognitive).

Une méta-analyse récente a montré qu’une seule séquence d’activité physique, a un effet positif (bien que faible) sur l’inhibition. Mais aucun effet n’a été repéré, sur la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive, chez les enfants préadolescents.

Des résultats semblables ont été obtenus dans une méta-analyse, portant sur les effets d’une période ciblée d’activité-physique, sur différents domaines de la fonction exécutive.

Ont alors été observés :

  • Des effets modérés sur le contrôle de l’inhibition/interférence chez les enfants et les adolescents,

Et,

  • Un faible effet sur la planification chez les enfants

Toutefois, aucune de ces études ne portait sur les enfants d’âge préscolaire de moins de 6 ans.

Les résultats d’une étude suggèrent qu’une période cible d’activité physique  d’intensité modérée à intense, a une incidence sur le Soutien de l’Attention, chez ces enfants d’âge préscolaire.

Un autre travail a révélé que,

Les périodes isolées d’activité physique, avaient des effets différents sur les enfants, en fonction de leurs capacités de contrôle inhibiteur. Plus précisément, les enfants ayant de faibles capacités ont bénéficié davantage de ces courtes périodes d’activité physique.

La condition physique de l’enfant, est un facteur non négligeable.

Ainsi, un groupe d’enfant bénéficiant d’un bon état de forme physique, bénéficie également de meilleures performances, à l’égard de ces tâches cognitives.

Cet état de forme physique de base, se montre également favorable à cette association positive, entre tâches cognitives et période d’exercice-physique.

L’objectif principal de cette étude était d’étudier l’effet d’une période isolée d’ activité-physique (d’intensité faible à intense), sur les fonctions exécutives des enfants d’âge préscolaire.

  • Des tâches cognitives ont été effectuées après 25 minutes d’activité sédentaire ou 20 minutes d’activité physique (d’intensité faible à élevée).

 

(Pour mieux comprendre l’association sous-jacente entre une période isolée d’activité physique et la fonction exécutive, nous avons inclus les différences interindividuelles liées aux niveaux habituels d’activité physique, comme modérateur potentiel.

Tous les enfants inscrits (enfants de 5 ans à 6 ans), furent inscrits à des programmes d’une journée complète, dans un jardin d’enfants (à Shanghai,  Chine) en octobre 2017.

Les enfants étaient inscrits avec l’accord de leurs parents et leur consentement écrit.

1) Enfant de 4 à 6 ans

2) Absence de déficience physique et de maladie mentale

3) Capacité de participer à de l’Activité-Physique

4) Aucun Antécédent, lié à l’utilisation régulière de Médicaments.

 

Les résultats (pouvant être importants pour les éducateurs et les parents), prouvent que plusieurs épisodes d’Activité-physique de Faible Intensité, tout au long de la journée scolaire peuvent être un moyen efficace, pour :

  • Améliorer l’Efficacité de l’Apprentissage

Et,

  • Réduire les Comportements Inappropriés dans les salles de classe

Au cours des dernières décennies, les niveaux habituels d’Activité-Physique des enfants, ont diminué. Contrairement à leur Sédentarité.

Bien que plusieurs pays aient élaboré des lignes directrices sur l’activité physique pour les jeunes enfants, le respect de ces recommandations est très faible.

Beaucoup d’enfants passent une grande quantité de temps de jeu, engagés dans des activités sédentaires, et une participation insuffisante, à activité physique.

Une analyse a montré que les séances de jeu en plein air dans les garderies, étaient composée en moyenne) de :

  •  52,81 % de temps sédentaire

Et,

  • 13,99 % d’activité physique modérée à intense.

Il y a donc un potentiel majeur.

Celui d’Encourager les Enfants, à être Très Actifs Physiquement, durant leurs Activités en plein air.

L’enfant, peut bénéficier de l’activité physique effectuée à l’intérieur comme à l’extérieur.

Parce que oui,

L’Activité-Physique intégrant des Tâches Cognitives et des Leçons Académiques,

S’est avérée avoir des Effets Positifs (résultats d’études, de 2015 et 2017) sur l’Apprentissage et le Plaisir des enfants d’âge préscolaire.

Ces résultats appuient non seulement, l’importance de l’activité physique (d’intensité faible à élevée) pour l’amélioration du rendement cognitif des enfants d’âge préscolaire,                                                      Mais révèlent aussi, la nécessité de concevoir des programmes d’activité physique individualisés fondés sur les habitudes et le niveau d’activité- physique des enfants.

Exercice-Physique et Cognition de l’Adulte Vieillissant

Inflammation, Exercice et Cognition

Chez les adultes vieillissants, les Microglies (principale défense immunitaire active du système nerveux central) et les cytokines (Substance du système immunitaire, réglant la prolifération de cellules),

Stimulent la production de marqueurs pro-inflammatoires, qui favorisent des changements dans la perméabilité des vaisseaux sanguins, la fonction des cellules endothéliales et la structure microvasculaire.

Situation, entraînant des dommages aux neurones.

Il existe des preuves encourageantes, démontrant que les adultes sédentaires en bonne santé (quelque soit leur âge) qui participent à de l’exercice-physique de type aérobie ou résistance, peuvent réduire la présence de ces biomarqueurs inflammatoires.

Des effets plus marqués ont été observés chez les personnes âgées, l’exercice aérobie de haute intensité, étant le plus efficace pour réduire l’inflammation.

Des analyses plus poussées ont révélé que les personnes atteintes d’une déficience cognitive légère, avaient considérablement amélioré leur fonction exécutive et leur attention, grâce à cette participation à l’exercice-physique.

On pense que l’exercice-physique de type aérobie, permet de libérer des substances anti-inflammatoires (d’origine musculaire), réduisant l’impact des cytokines pro-inflammatoires chez les personnes âgées.

Chez les personnes âgées, la diminution de la perfusion cérébrale liée aux maladies cardiovasculaires et au vieillissement,

Peut affecter la matière blanche du cerveau, ce qui réduit la vitesse et la précision, liées au traitement de l’information.

Le progression de la rigidité des vaisseaux sanguins et la fibrose, peuvent être des facteurs non négligeables.

Avec le vieillissement, ceux-ci sont accompagnés, par la croissance de notre production de radicaux libres, et la possible présence de maladies cardiovasculaires.

(Situation, pouvant perturber les mécanismes vasodilatateurs_et donc, le fonctionnement_ de nos muscles).

L’âge et les maladies coronariennes diminuent également la réactivité vasculaire cérébrale au dioxyde de carbone, ce qui augmente le risque de lésions neurologiques (ns muscles, nos neurones…).

Concernant ces effets positifs sur notre santé cardiovasculaire et vasculaire (chez les adultes de tous âges),

 Ceux permis par l’exercice de type aérobie, sont bien établis.

Les améliorations de la condition physique, ont favorisé les améliorations cognitives chez les personnes âgées, ayant participé à de l’exercice-physique.

Encore une fois,

On a constaté une association importante, entre la condition physique, la régulation vasculaire cérébrale et la fonction cognitive.

L’amélioration de la capacité des vaisseaux sanguins cérébraux à répondre aux exigences chimiques, mécaniques ou neuronales, peut être un mécanisme important qui sous-tend les améliorations cognitives induites par l’exercice.

Alors,

Axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien, exercice et cognition

Un autre mécanisme par lequel l’exercice pourrait améliorer la fonction cognitive, se fait via l’axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien. À mesure que les personnes vieillissent, leur capacité d’adaptation pour faire face au stress, diminue.

Le stress chronique peut sur-activer cet axe mentionné, ce qui a des implications importantes pour la tolérance au glucose, les fonctions neuroendocrines et autonomes.

Le stress aigu, a des effets néfastes connus sur la mémoire de travail, le contrôle des interférences et la flexibilité cognitive (comme en témoigne une analyse récente de 51 études, impliquant 2486 adultes de tous âges.

L’exercice-physique peut réduire la réponse au stress (chez les personnes de tous âges), en régulant la libération de catécholamines et de cortisol.

Car oui, pendant l’exercice-physique, l’axe Hypotalamo-Hypophyso-Surénalien est activé, conduisant à accroître  la sensibilité des tissus, aux glucocorticoïdes circulants.

Cette action, freine les processus inflammatoires, liés à la production de cytokine. Situation permettant de réduire l’inflammation, grâce à cette participation à l’exercice-physique.

Par ailleurs,

Il existe des preuves, démontrant que l’exercice couplé du Corps et Esprit, bénéficie également d’ effets, sur le système nerveux sympathique et cet axe Hypotalamo-Hypophyso-Surénalien.

Les interventions de yoga ont amélioré le système nerveux sympathique et la régulation de l’Axe Hypotalamo-Hypophyso-Surénalien (en utilisant des mesures du cortisol, du cœur, de la fréquence et de la tension artérielle) par rapport aux personnes du Groupe-Témoin.

 

Le tai-chi a également des effets positifs sur l’anxiété et la dépression

Prescriptions d’exercice pour améliorer la santé cognitive chez les personnes âgées

Le présent document a fourni une revue de la littérature scientifique, concernant l’effet de l’exercice-physique, sur la cognition et l’aperçu des mécanismes biologiques probables, qui sous-tendent cette interaction.

Les données probantes indiquent que l’activité physique, notamment l’exercice multimodal et l’exercice Corps-Esprit, offre des avantages, à l’égard de ces aptitudes cognitives des personnes âgées.

Les mécanismes qui sous-tendent ces avantages sont nombreux et se cumulent.

Augmenter l’Activité-Physique des jeunes Enfants d’Ecole-Primaire : « C’est un jeu d’Enfant ! »

L’activité physique régulière chez l’enfant procure de nombreux avantages :

  • De Meilleurs Aptitudes Physiques,
  • une meilleur santé osseuse et métabolique
  • Une meilleure situation, d’ordre psychosociale

(Conclusions d’une étude de plus, en 2006).

De même, l’absence d’activité physique, est associée à des risques accrus, qui persistent souvent à l’âge adulte et peuvent contribuer au développement de maladies chroniques non transmissibles (Conclusion d’une étude de 2010, financée par l’OMS).

Les écoles maternelle,  sont des lieux propices, à l’égard de ces interventions, visant à promouvoir cette participation à l’activité physique.

Ces milieux sont véritablement opportuns, car ces interventions profitent à tous les enfants (Ennoncé de l’OMS en 2009).

Les interventions à l’école, s’appuis généralement sur :

1) Les Séances d’Education Physique et Sportive

2) La Formation du Personnel (conclusion d’étude, conduit en 2009),

Et,

3) Durant les Temps quotidiens, de pause (observations, lors d’une étude, conduit en 2012).

L’augmentation de cette participation scolaire à l’éducation physique obligatoire, a entraîné une augmentation de l’activité physique, chez ces enfants scolarisés (étude menée en 2010).

Mais les exigences académiques, liées aux enseignants et à leur temps de travail,  peuvent rendre impossible cette progression croissante de l’éducation physique.

Les interventions axées sur le personnel et les parents, incluent la formation des enseignants et la mise à disposition, de matériel éducatif.

Bien que l’éducation des adultes soit essentielle pour accroître l’activité physique chez les enfants, le manque de connaissances n’est peut-être pas la principale raison pour laquelle les adultes n’arrivent pas à promouvoir cette Activité-physique, durant ces Temps de Loisir de l’enfant.

Par exemple, les préoccupations au sujet de ces litiges, liés aux préoccupations sécuritaires, peuvent décourager cette promotion du jeu actif, par les enseignants (conclusion d’une étude de 2004 et de 2 autres études, menées en 2012).

Si ces pauses à l’école, permettent de promouvoir l’activité physique de façon soutenue,

Les activités proposées, doivent être très motivantes :

  • Un Contexte Ludique combiné à une Dimension de Vigueur Physique

Et,

  • Bénéficier du soutien des adultes                                                            (conclusion de travaux, menées en 1998).

Une étude de 2012 a conclu que plusieurs stratégies simples, y compris le balisage des terrains de jeu et ces équipements liés aux jeux de l’enfant,

Sont efficaces pour accroître cette participation à l’activité physique de l’enfant.

 Par exemple,

L’augmentation de l’activité physique pendant les pauses-repas, fut observée, grâce à différents marquages et Structures, mis en place sur la cours de récréation.

Cette croissance de participation à l’activité-physique, fut attestées durant  6 mois. Mais cette situation n’était pas maintenue, sur une année complète.

Nous avons abordé différemment, cette croissance de participation à l’activité physique, durant les temps de pause.

Premièrement, nous avons cherché à capter et à soutenir la motivation des enfants à l’égard de ce Jeu-Actif. Ceci fut permis en intégrant différentes structures, au sein de la cour de récréation.

Ces différentes structures, étaient principalement des matériaux recyclés sans valeur ni nature liées au jeu (ex : pneus de voiture, boîtes lestées), sélectionnés pour promouvoir le jeu actif, coopératif et créatif.

Deuxièmement, nous avons abordé les préoccupations des enseignants et des parents au sujet du jeu libre et actif. Atelier, permettant la participation de l’ensemble de ces adultes, à ces jeux actifs.

Période leur ayant permis de faire l’expérience de ce jeu libre et actif.

La probabilité que des enfants subissent des blessures sur le terrain de jeu pendant l’intervention  était faible, mais les craintes des adultes pourraient avoir des conséquences sur la mise en œuvre de l’intervention.

Ainsi, l’accès des enfants aux pièces détachées dépendait de l’accord des adultes.

Pour ces adultes, le potentiel risque était acceptable, en échange d’avantages potentiels pour le bien-être (présent et à venir) des enfants.

Nous avons testé l’efficacité du programme sur 3 mois, dans 12 écoles primaires (6 écoles où prirent place l’intervention et 6 écoles contrôles). Nous avons également réévalué l’activité physique des enfants après 2 ans, pour examiner l’entretien des effets, à long terme.

L’objectif de cette étude était d’accroître l’activité physique des enfants pendant les pauses à l’école.

  Comment ?

Et bien, par le « Jeu Libre Actif », combiné à une intervention dirigée par un adulte (pour veiller aux risques, souvent associés au jeu libre).

Participants et méthodes

Le protocole a été approuvé par le Human Research Ethics Committee de l’Université de Sydney et l’Education Catholique, soutenue par l’archidiocèse de Sydney.

Le statut socio-économique et la culture au sein de ces écoles, varient considérablement. Les données ont été recueillies de juin 2009 à décembre 2010 par des assistants de recherche et des étudiants chercheurs formés.

Écoles et enfants

12 écoles primaires de Sydney, en Australie, ont participé à l’étude et ont été répartis au sein de ces groupes témoins ou d’intervention, en nombre égal.

L’intervention comportait deux volets :

1) une intervention de 13 semaines au sein d’ un terrain de jeu

Et,

2) une intervention de deux heures à l’intention des adultes, deux à trois semaines après le début de l’intervention sur le terrain de jeu.

Le test des effets enregistrés, a eu lieu pendant la dernière semaine de l’intervention, sur le terrain de jeu. Les enfants des écoles témoins ont eu des temps de pause normales. Ils n’avaient pas accès au matériel d’intervention. Les adultes n’y ont pas eu accès non-plus.

Intervention sur le terrain de jeu : Des matériaux en vrac, principalement recyclés, ont été introduits sur les terrains de la cours de récréation de l’école, pour être utilisés pendant toutes les pauses.

Les matériaux étaient conformes à 7  principes :

1) aucune valeur de jeu évidente

2) encourager la coopération et le développement moteur

3) polyvalent

4) N’invite pas particulièrement à être utilisé , si ce n’est en faisant appel à son imagination

5) promouvoir des expériences sensorielles intéressantes

6) les dangers potentiels sont facilement visibles ou gérés par des enfants

7) Permettent la réutilisation d’ articles, dédiés à être recyclés (très peu coûteux).

Des exemples de matériaux : es pneus de voiture, des caisses de cartons de lait, ou permettant le stockage de tissu.

Certains matériels, comme les tapis et les boîtes lestées, ont été fabriqués en combinant des matériaux recyclés (ex. des morceaux de mousse cousus à l’intérieur de drapeaux, utilisés pour différents évènements, des boîtes remplies de papier journal et scellées).

Tous les matériaux étaient utilisés par les enfants, et soumis aux intempéries. Tous, répondaient aux normes australiennes pour les matériaux de terrain de jeu.

De nouveaux matériaux ont été ajoutés environ toutes les trois semaines pour remplacer les objets brisés et compléter les objets existants. Le matériel était accessible à tous les enfants de l’école indépendamment de leur volonté de participation au projet.

L’entretien du matériel, était sous la responsabilité des chercheurs , en collaboration avec chaque école.

Activité-Physique

L’ensemble des enseignants, les autres membres du personnel (présents sur cette air de récréation) et les parents des enfants, ont été invités à participer à une intervention de groupe de

deux heures. Les adultes ont participé par petits groupes (6 à 8 personnes), à une série de tâches ainsi qu’à de grandes discussions en groupe (18 à 24 personnes).

Ces temps d’activité et discussion, leur permettait de faire leurs propres expériences de jeu libre, afin de pouvoir se faire une idée, des avantages et les risques associés au jeu libre actif.

Les discussions ont porté sur la perception qu’ont les parents et les enseignants des avantages du jeu, et des conséquences de la prévention de la prise de risques.

La principale mesure de l’activité physique des enfants, a été permise  à l’aide d’accéléromètres, fixés sur le dessus des vêtements avec une ceinture élastique sur la crête iliaque gauche.

Un chercheur a fixé les accéléromètres à 9 h et les a retirés à 15 h cinq jours d’école consécutifs, au début et à la fin de cette période d’étude.

Variables prédictives

                                     Anthropométrie

La taille a été mesurée, à l’aide d’un stadiomètre portatif, à 0,1 cm près.

Le poids a été mesuré à l’occasion d’ une seule mesure, lorsque les enfants, portaient l’uniforme scolaire (sans chaussures), à 0,1 kg près.

L’indice de masse corporelle (IMC) a été calculé en poids/Taille*Taille (Taille au Carré) (kg/m2) et converti en catégories de poids ajustées selon l’âge et le sexe.

                             Facteurs Démographiques :

Au départ, des données ont été recueillies sur l’âge et le sexe des enfants, le pays de naissance des enfants et des parents et les langues parlées à la maison.

L’indice de l’ « Avantage Socio-Éducatif Communautaire » a été utilisé comme mesure de la situation socio-économique, pour ces familles des enfants scolarisés.

Mètres carrés d’espace de jeu disponible par enfant

L’espace de jeu disponible par enfant sur le terrain de jeu, exprimé en m2, a été obtenu en divisant l’aire de jeu disponible (pour chaque école), par le nombre d’enfants présents à l’école.

Dans les cas où une aire de jeu spécifique était utilisée par les jeunes élèves du primaire, la taille de cet espace a été divisée par le nombre d’élèves, habituellement présents sur cette zone.

Analyse des données

Les données ont été extraites séparément pour les pauses et toute la journée scolaire.

Le temps sans mesure d’ activité, était défini comme 10 minutes consécutives, sans enregistrement d’activité, par l’accéléromètre.

Les données étaient jugées valides, lorsqu’un participant portait l’accéléromètre pendant au moins 75% du temps de mesure.

Les enfants qui avaient des données valides pendant au moins trois des cinq jours d’école ont, été inclus dans les analyses. L’ensemble des données liées aux pauses-repas et récréations (heures exactes selon les écoles participantes) au cours des cinq jours de collecte de données ,ont été prises en considération.

                                  Résultats

– Le taux de rétention des participants de 95 % fut enregistré. Les 12 écoles ont terminé l’étude.

– Au départ, les enfants participants étaient âgés de 6 ans (de 4,7 à 7,3 ans).

Parmi 119 garçons et 102 filles,

– 0,5 % étaient sous-pondérés,

– 78,5 % avaient un poids santé

– 14,5 % étaient en surpoids

– 6,5 % étaient obèses

Parmi ces enfants : les parents provenaient de 35 pays différents, le plus souvent de l’Australie (n = 280), des Philippines (n = 22), de l’Italie (n = 22), de la Chine (n = 16), de l’Inde (n = 16) et de la Nouvelle-Zélande (n = 15).

Cette situation était représentative de la diversité de la population, au sein de ces écoles où les enfants étaient recrutés.

206 participants (témoin : n=99, intervention : n=107) ont été inclus dans les analyses.

Une petite augmentation (mais significative) du Temps d’Activité-Physique et une diminution de l’activité sédentaire, furent enregistrés, au cours de cette intervention.

Cela signifie que les enfants des écoles d’intervention, ont connu une croissance de leur Activité-Physique, de 12%.

Dans l’ensemble, les garçons passaient plus de temps à participer à de l’activité-physique, mais aucun effet différentiel de l’intervention sur les garçons et les filles n’était évident.

Concernant cette participation à l’activité-physique,

  • Aucun des facteurs (Age, IMC, Catégorie Socio-Economique, ou Espace de jeu Disponible par enfant _ Mètres2), a influencé de manière significative, cette participation à l’activité physique.

Les analyses des données sur la journée entière, n’ont révélé aucun effet significatif de l’intervention pour les mesures des résultats de participation à  l’activité physique. Encore une fois, les garçons étaient plus actifs que les filles. Il y a également eu un effet de la catégorie socio-economique, montrant que les enfants des écoles supérieures, étaient plus actifs pendant toute la journée scolaire.

Nous avons mesuré l’activité physique des enfants dans une école (n=16) 2 ans après le début de l’intervention. Au cours de cette période de deux ans, le matériel d’intervention était encore utilisé sur les espaces de récréation de l’école.

Les effets de l’intervention ont persisté. Il y a eu une légère augmentation, mais non significative, de cette durée de participation à l’Activité-Physique (par rapport aux données recueillies deux ans auparavant).

                                         Discussion

Cette intervention de 13 semaines sur le terrain de jeu scolaire, couplée à une intervention auprès des adultes,

A permis une augmentation statistiquement significative de l’activité physique, au fil du temps.

Nous avons également observé une diminution du temps de sédentarité, dans les écoles d’intervention (Cette sédentarité fut croissante, au sein  des écoles de contrôle).

Bien que l’ampleur globale de l’augmentation ait été relativement faible, elle était plus importante que celle signalée dans les études antérieures, ciblant ces temps de pause à l’école.

Concernant cette Participation à l’Activité-physique de Faible Intensité, la différence entre les écoles de contrôle et les écoles d’intervention après le test, était considérablement plus importante dans notre étude. (12 % contre 4,5 %).

Nous croyons que l’efficacité relative de nos interventions découle de plusieurs facteurs interdépendants.

– D’ abord, la possibilité de jouer avec des matériaux qui ne sont généralement pas considérés comme des jouets (souvent associés à l’activité des adultes) était très motivante (conclusion appuyée, par une étude de 2010).

Les enfants combinaient facilement les matériaux à disposition, de façon nouvelle et novatrice.

– Ensuite, les matériaux ont été soigneusement sélectionnés pour promouvoir l’effort physique et le jeu coopératif. Situation fournissant une alternative fiable aux activités sédentaires (s’asseoir et parler).

Bien que le sport semble offrir la possibilité de soutenir le niveau d’engagement de l’enfant,

Une proportion relativement faible d’enfants sont « bons en sport » et aiment pratiquer ce sport sur le long terme, de manière régulière (résultats d’une étude, menée en 2004).

Bien que la contribution spécifique liée à l’intervention des adultes à l’activité n’ait pas été mesurée,

Nous croyons (d’après les conversations avec le personnel), qu’à la suite des interactions entre parents et enseignants, ces employés présents sur le terrain de récréation, ont put témoigner d’avantage d’activité-physique et de différents types d’activités, pendant les pauses.

L’inclusion des adultes dans les interventions visant à accroître l’activité des enfants est une pratique courante (observation d’une étude de 2006), favorisant cette croissance de participation à l’Activité-Physique, chez l’enfant.

Nous croyons que la plupart des parents et des enseignants, ont entendu le message, lié à cette importance de l’activité physique, pour la santé des enfants.

Bien que l’activité physique d’intensité élevée, ait augmenté à l’heure du dîner (au bout de 6 semaines, et également au bout de 6 mois), ces gains furent réduits après 12 mois.

Il reste à voir si nos conclusions peuvent être maintenues. Nous avons étudié la situation dans une école, après deux ans. Une légère augmentation de cette participation à l’activité-physique fut enregistrée, mais celle-ci ne fut pas tout à fait significative (malgré l’âge des enfants, qui étaient alors âgés de 7 à 9 ans).

                                  Fait important,

Nous soupçonnons que la gamme complète des avantages physiques de l’intervention pourrait avoir été sous-estimée en utilisant des accéléromètres comme seule mesure des résultats.

Les accéléromètres détectent les changements de vitesse de déplacement, mais ne mesurent pas l’effort, nécessaire à ses déplacements. Il en est de même, pour la prise en compte de ces matériaux lourds, lancés ou traînés.

Sans surprise, nous n’avons observé aucune augmentation significative de l’activité, liée à l’ensemble de la journée scolaire.

Étant donné que les temps de pause sont relativement faibles (environ 20 % de la journée d’école), l’augmentation de l’activité physique pendant les pauses était trop faible pour avoir une incidence importante, sur l’activité physique totale, menée durant cette  journée d’école (études menées en 2005 et 2007).

Toutefois, ces résultats indiquent que l’intervention (et non d’autres facteurs), était responsable des changements observés.

Bien que cette intervention soit d’une importance modeste pour la santé publique (en termes d’activité physique mesurée par des accéléromètres), elle présente potentiellement plusieurs autres avantages, tels que :

  • L’entretien du Niveau de Force du corps,
  • Des avantages psychologiques et sociaux, liés à ces interactions plus ludiques, entre ces enfants, de différents groupes d’âge.

Pour permettre d’accroître la généralisation de notre intervention, nous avons utilisé du matériel à faible coût et mené l’étude dans des écoles dont la taille, la situation socio-démographique, varient considérablement.

Néanmoins, les écoles étaient des écoles de centre-ville australien, et ces avantages pourraient ne pas être généralisables aux écoles rurales, ou aux écoles d’autres régions/pays, avec différents climats et différentes cultures.

Plusieurs aspects de cette étude restent sous-étudiés :

  • L’utilisation différents matériaux, par les garçons et les filles
  • l’impact de l’intervention sur la force et la coordination du haut du corps

Et,

  • Les effets de l’intervention sur l’attention et d’autres aspects de l’apprentissage académique.

Faire participer les enfants à des activités de « jeu actif » (permettant cette participation à l’activité-physique) et répondre aux préoccupations des adultes au sujet des risques,

Est une nouvelle approche pour promouvoir l’activité physique.

Ces interventions potentiellement prometteuses, inclusives et respectueuses de l’environnement,

Ont la capacité de s’étendre à de nombreuses écoles et terrains de jeux, et méritent d’être étudiées de fond en comble.

Oui, l’Enfant qui “Bouge”, ce met au service de ces “Performances-Cognitives”

L’Activité-Physique avant l’Ecole, permet d’ améliorer ces Performances Cognitives de l’Enfant

Les avantages de l’activité physique pendant l’enfance sont bien reconnus et concernent de nombreux domaines de la santé physique et mentale.

Les progrès des neurosciences ont permis de réaliser des progrès significatifs, concernant ce lien entre l’Activité-Physique et la performance cognitive,

Mais également, concernant la structure et la fonction cérébrales.

Plus précisément, les données indiquent que l’activité physique pourrait être bénéfique pour le rendement cognitif des enfants.

2 mesures importantes de la cognition chez les enfants sont l’attention et la concentration, car ce sont des éléments indispensables, à leurs capacités de compréhension et  d’apprentissage.

A l’école, cette participation à l’activité-physique est cruciale pour favoriser le comportement adaptatif des enfants. L’ensemble de ces comportements, servent de cadre pour les comportements sociaux exprimés tout au long de la vie.

L’étude a été menée dans trois écoles publiques, de faible statut Socio-Economique. Tous les enfants ont reçu l’instruction de maintenir leur niveau habituel d’activité physique et de ne pas participer à d’autres exercices-physiques ou sports organisés en dehors de l’intervention.

Au total, 198 écoliers de cinq classes ont été invités à participer au programme Départ Actif.

Les enfants ont participé au programme Départ actif au cours du printemps 2018. L’intervention a été effectuée cinq fois par semaine avant le début de la première heure de classe (8 h, 8 h 30). Le programme a duré huit semaines.

Le Départ-Actif est principalement un programme de jeux physiques coopératifs, qui ont été structurés pour :

  • Rendre la coopération de groupe essentielle au succès du jeu

Et,

  • Encourager les compétences sociales et professionnelles

Les jeux remettent aux enfant de se remettre en question.*

Ils encouragent la résilience des enfants tout en exigeant la coopération pour réussir.

Car cette réussite, n’est pas celle de l’enfant, mais plutôt une réussite globale, de groupe.

Le programme d’intervention comprenait également des jeux sportifs, récréatifs et de la Danse, adaptés à l’âge des participants.

L’intensité de la partie principale des séances était Moyenne à Elevée. et cette intensité a été confirmée par l’accélérométrie.

En outre, différentes activités favorisant les interactions sociales ont été réalisées pour faciliter les interactions entre les participants à la fin des séances.

Chaque classe affectée au groupe d’intervention a participé à environ 39 séances de Départ-Actif. Tous les enfants ont continué à suivre leurs cours d’éducation physique standard (2 heures par semaine).

Cette intervention « départ-Actif »  de 8 semaines, a été positivement associée à la performance scolaire des enfants, à la composition corporelle (masse grasse et masse corporelle sans gras) et aux paramètres de la condition physique (Force Musculaire et Santé Cardio-Respiratoire).

Nos résultats suggèrent également que l’amélioration de la condition cardiorespiratoire favorise une augmentation de l’attention sélective et de la capacité de concentration.

Par conséquent, de nombreuses administrations scolaires devraient placer l’activité physique au début de la journée scolaire pour promouvoir ces périodes d’apprentissage et l’ensemble de ces performances scolaires.

 

Activité-physique : Un “Partenaire de 1er plan”, pour Soutenir la Personne Vieillissante

Programme d’Activité-Physique, pour la Prévention des chutes pour Améliorer l’Equilibre, la Force et le pouvoir et la Santé Psychosociale chez les Personnes Agées

3 des facteurs de risque de chute modifiables les plus courants sont :

Faiblesse-Musculaire

– Déficits d’Equilibre

Et,

Instabilités de la Marche

Ces facteurs de risque, peuvent être affaiblies, par une Pratique Régulière d’ Activité-Physique

 

L’exercice physique à un âge avancé peut-il améliorer la mémoire et la fonction hippocampe ?

L’exercice physique peut permettre le bénéfice d’effets protecteurs.

Effets protecteurs, venant s’opposer à ce déclin cognitif lié au vieillissement (Effets également vérifiée, auprès de ces personnes, atteintes de la Maladie d’Alzheimer).

Ces effets protecteurs sur le long terme, sont encourageants.

Cependant,

La possibilité d’induire cette plasticité neuronale et vasculaire au cours du vieillissement, reste sujet à de nombreuses questions.

Cette Participation à l’Activité-Physique, permet-elle de :

  • Ralentir cette « Trajectoire Classique » du Vieillissement normal, en agissant sur différents facteurs de risque vasculaires et métaboliques?
  • Et/Ou,
  • Stimule constamment les fonctions cérébrales en induisant des changements structurels et neurochimiques dans l’hippocampe et les circuits associés du lobe temporal (régions du cerveau, qui sont importantes pour l’apprentissage et la mémoire).

 

Les résultats observés, dépendent évidemment, de :

  • L’Intensité et de la Durée de l’Exercice-Physique,

Et de,

  • La présence de Pathologies, de la maladie d’Alzheimer, Facteurs de Risque Vasculaire et Métabolique (sans omettre, les possibles impacts, liés à la génétique).

Ainsi,

De nombreux essais liés à l’Induction de cette Plasticité-Cérébrale par l’Exercice-Physique, peuvent aujourd’hui,

Permettre cette Prescription Optimale d’exercice-Physique,

  • Pour un Soutien autonome de sa Pathologie

Et,

  • Comme complément aux Efforts thérapeutiques engagés

Pour l’ensemble de ces efforts de recherche, il reste Primordial, d’Ajuster et Normaliser, l’ensemble de ces Protocoles et Mesure des Résultats !

 

Effets des interventions dans plusieurs domaines chez les personnes âgées, pâtissant d’un Faible état de Santé, ainsi de de Faibles Aptitudes Motrices et Cognitives

Cette Affaiblissement, est un syndrome du vieillissement causé par l’atteinte de différents,

  • Seuil de déclin, liés à plusieurs systèmes de notre organisme.

Cette situation s’accompagne, d’une Diminution de la Résistance aux Facteurs de Stress (l’ensemble de ces facteurs de stress pour l’organisme).

Ces interventions multi-domaines (ciblant plusieurs fonctions) et ciblées (sur un domaine en particulier), permettent de Réduire ces Affaiblissement ,

Affaiblissement Réduits, sur :

  • la Cognition,
  • la Masse et la Force Musculaire
  • les Aptitudes Motrices
  • l’Echange-Social

Ces interventions répertoriées, ciblaient 2 domaines ou Plus (exercice physique, nutrition, pharmacologie, psychologique ou interventions sociales) chez des personnes définis comme « Fragiles ».

12 études (Sélectionnés sur l’ensemble des travaux conduits, depuis 2006).

Sélection prenant appuis sur leurs :

  • Contenu
  • Durée/Période de suivi.

Globalement, les interventions multi-domaines ont eu tendance à être plus efficaces que les interventions, ciblant un seul domaine.

Efficacité supérieur, sur ces :

  • Etat d’Affaiblissement ou le score
  • Masse et Force-Musculaire
  • Motricité

La preuve des effets bénéfiques de ces interventions multi-domaines (par rapport aux interventions ciblées sur un domaine de cette Fragilité) est limitée mais croissante.

Des études supplémentaires sont nécessaires,

  • Axées sur une population fragile bien définie

Et,

  • Avec une Attention Particulière à la Conception et aux Effets de ces Interventions Ciblées.

 

Ces Effets Neuroprotecteurs de l’Activité-Physique chez l’Adulte et la Personne Agée, sont Démontrés

La Neurogénèse est soutenue par l’Exercice-Physique. Cette situation permet de s’opposer au déclin Cognitif

Activité-Physique de l’Enfant Scolarisé, pour de Meilleurs Aptitudes Cognitives

Les programmes scolaires d’activité physique et de course, comme Le Daily Mile (Parlons du « Kilomètre Quotidien », pour le français…), gagnent en popularité dans le monde entier.

Le but de cette recherche était d’examiner l’impact directs de ces pauses d’activité physique, sur la cognition et le bien-être affectif des élèves.

Au total, 5463 élèves de 332 écoles ont participé à un projet de science citoyenne. Ils ont accompli des tâches cognitives (inhibition, mémoire de travail verbale et visuo-spatiale).

Ils ont également utilisé, une échelle de sensibilité-cognitive et d’éveil ressenti, avant et après trois temps d’activités différents :

  • Un Temps en Classe, de 15 minutes d’Activité-Physique, conduit au rythme de chacun
  • ) une Activité effectuée, jusqu’à l’atteinte d’un Niveau d’Epuisement Quasi-Maximal

Et,

  • un groupe Témoin Sans Exercice où les élèves s’asseyaient en classe ou à l’extérieur

Le Bien-Etre et l’Aptitude-Physique ont été examinés en tant que médiateurs, entre l’Activité-Physique et la Cognition.

Résultats :

  • 15 minutes d’activité-physique à rythme libre, ont été bénéfiques pour la cognition et le bien-être des élèves.

 

  • La cognition n’était pas médiée par le niveau de condition physique des élèves.

 

  • Ces performances cognitives n’étaient que partiellement médiées par le bien-être.

Conclusions : Faire une pause dans la salle de classe pour faire 15 minutes d’activité physique au rythme de chaque élève,

Peut être considéré par les Enseignants. la Direction de l’Ecole et l’Institution, comme une Activité de 1er Intérêt.

Les Enfants, Faites du Sport, pour avoir de Meilleurs Résultats à l’Ecole !

Effets différentiels d’une période isolée d’activité physique, sur la fonction exécutive des enfants d’âge préscolaire. Enfants, ayant un faible niveau ou un niveau élevé d’activité physique habituelle.

La petite enfance est considérée comme une période critique pour le développement des fonctions cognitives et la formation des habitudes d’activité physique tout au long de la vie.

Des études ont utilisé la surveillance objective de l’activité physique pour révéler les relations avec le rendement cognitif chez les enfants et en particulier la petite enfance.

Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique s’est avérée bénéfique pour :

mémoire de travail, capacité d’attention,

– fonction exécutive,

– rendement scolaire,

– structure du cerveau

Et,

– fonctions cérébrales

De nombreuses preuves, suggèrent qu’une période isolée (Sans considération d’une habitude de participation à l’activité-physique) d’activité physique,

Améliore temporairement les fonctions exécutives de l’enfant. Celles-ci, sont des fonctions de contrôle, orientées vers les objectifs (contrôle inhibiteur, mémoire de travail et flexibilité cognitive).

Une méta-analyse récente a montré qu’une période d’activité physique, a un effet positif  sur l’inhibition.

Des résultats semblables ont été obtenus dans une méta-analyse, portant sur les effets d’une séance d’activité physique, sur différents domaines de la fonction exécutive.

– Des effets modérés sur le contrôle de l’inhibition, furent observés chez les enfants et les adolescents. Un faible effet sur la planification, fut observé chez les enfants.

Toutefois, aucune de ces études ne portait sur les enfants d’âge préscolaire de moins de 6 ans.

Les résultats d’une étude suggèrent qu’une période isolée d’activité-physique (d’intensité modérée à élevée) a une incidence sur le soutien de l’attention, chez les enfants d’âge préscolaire.

Cependant, il existe peu de données probantes sur l’incidence de périodes isolées d’activité-physique, sur la fonction exécutive des enfants d’âge préscolaire (bien que des relations positives furent suggérées, à l’égard de ces performances cognitves).

Un autre travail a révélé que les enfants ayant de faibles capacités de contrôle inhibiteur, bénéficient  plus de ces courtes périodes d’activité physique.

De plus, il peut y avoir une interaction entre ces périodes isolées d’activité-physique, et la condition physique de l’enfant.

Ainsi,par rapport aux adolescents pâtissant d’un mauvais état de forme physique,

Ceux bénéficiant d’un bon niveau de forme physique, bénéficient également d’une meilleure performance, à l’égard de ces tâches cognitives. Cet avantage lié à la situation de base, est également observé, à la suite d’une période d’Activité-Physique de type Aérobie.

L’objectif principal de cette étude était d’étudier l’effet d’une période isolée d’activité physique (d’intensité modérée à élevée), sur les fonctions exécutives de ces enfants,  d’âge préscolaire.

Pour mieux comprendre l’association sous-jacente entre une période isolée d’activité-physique et la fonction exécutive, nous avons inclus (comme influence potentielle) les différences interindividuelles, à ces « niveaux habituels d’activité physique ».

Selon les données existantes, nous nous attendions à ce que cette période isolée d’activité physique, améliore temporairement les fonctions exécutives, des enfants d’âge préscolaire (avec un plus grand effet sur le contrôle inhibiteur).

Il fut également attendu, que :

  • Les enfants d’âge préscolaire ayant divers niveaux habituels d’activité physique bénéficieraient différemment de ces épisodes isolés d’activité physique.

 

Les enfants de 5 et 6 ans, dans un jardin d’enfants de Shanghai, en Chine, ont été invités à participer à cette étude en octobre 2017.

Les enfants étaient inscrits avec l’accord de leurs parents (consentement écrit).

Les critères d’inclusion étaient les suivants :

1) Enfants de 4 à 6 ans

2) Absence de déficience physique et de maladie mentale

3) En capacité de faire de l’activité physique, d’intensité faible à élevée

4) aucun antécédent, liée à l’utilisation régulière de médicaments

L’étude a été approuvée par le comité d’éthique de la recherche scientifique de l’Université des sports de Shanghai.

Les 126 enfants invités à participer, ont été inscrits avec le consentement de leurs parents.

  • 1 enfant a été exclu parce qu’il ne répondait pas aux critères d’inclusion
  • 18 enfants ne portaient pas d’accéléromètres pour le nombre de jours requis et ont été exclus des analyses.

Donc, 63 participants ayant des données valides ont été inclus dans les analyses. Ces enfants furent alors classés, au sein de ces groupes de ‘Niveau élevé d’Activité-Physique » et « Faible niveau d’activité-physique ».

On a demandé aux parents, de remplir un questionnaire pour fournir différents renseignements sur les enfants (Age, Traille, Poids, Lieu de Résidence).

Le statut socioéconomique a été déterminé, par rapport au niveau de scolarité parental le plus élevé.

Les participants ont porté leur accéléromètre pendant 9 jours consécutifs (en novembre 2017).

Chaque enfant, a participé à une suite de tests, prenant place au sein d’une école maternelle, au cours de 2 séances, sur 2 Jours Non-Consécutifs  (de novembre 2017 à janvier 2018).

Des tâches cognitives ont été effectuées après 25 minutes d’activité sédentaire ou d’activité physique (20 minutes d’activité physique modérée à intense).

Pour le groupe d’enfants sédentaires, ces enfants avaient accès à des feuilles, livres de coloriage et des crayons de couleur.

Chaque activité physique : 3 jeux adaptés à l’âge (sollicitation physique de type aérobie) d’une durée de 25 minutes, encadrés par un assistant.

Le pourcentage moyen d’activité physique pendant les séances, a été déterminé à l’aide d’accéléromètres.

Les résultats ont révélé qu’une période d’activité physique (d’intensité faible à élevée) a facilité le rendement de ces enfants d’âge préscolaire, en termes de souplesse cognitive.

Suite à ces périodes d’activité-physique, les enfants ayant des niveaux plus élevés d’Activité-Physique habituelle,

Ont bénéficiés d’un plus haut niveau de progression, à l’égard du Contrôle Inhibiteur.

Ces résultats suggèrent qu’une séance d’activités physiques d’intensité faible à élevée, profite d’avantage à ces enfants, ayant un niveau élevé d’activité-physique.

Ces effets bénéfiques de l’ Activité-Physique sur la flexibilité cognitive, confirme notre hypothèse et est conforme aux résultats d’études antérieures menées auprès d’enfants plus âgés.

Toutefois, elle est incompatible avec une autre constatation, qui montre que ces périodes isolée d’activité physique,  a entravé le contrôle inhibiteur des enfants de 3 ans (par rapport à une condition de contrôle sédentaire), et n’a eu aucun effet sur d’autres mesures cognitives (y compris, pour la mémoire de travail, la flexibilité cognitive et d’autres tâches de contrôle inhibiteur).

Ces résultats ne soulignent pas uniquement, l’importance de cette participation à l’Activité-Physique de  l’Enfant d’âge préscolaire, pour améliorer ces performances cognitives. Cette étude révèle également cette Nécessité, attaché à la conception de programmes d’activité-physique individualisés. L’individualisation de ces programmes, prenant appuis sur ces Niveaux Habituels d’Activité-Physique, de chaque enfant.

 

«Oui, il faut Participer à ce Kilométrage- Actif. La Preuve ! »

Le Kilométrage-Actif Quotidien est simple et gratuit. Il permet aux enfants de sortir de la salle de classe pendant quinze minutes chaque jour,

Pour courir ou marcher, à leur propre rythme, avec leurs camarades de classe.

Ceci s’accompagne d’une Amélioration leur Etat de Forme et d’Eveil. Situation leur permettant d’être plus aptes à se concentrer, dans la salle de classe.

Bien qu’il existe de nombreuses preuves concernant les bienfaits de l’activité physique pour la santé des enfants et des adolescents,

Il existe peu d’évaluations et/ou de recherches de grande qualité, à l’égard de l’efficacité de ces initiatives, concernant ce kilométrage-Actif.

Les éléments de preuve inclus dans cette étude, ont été identifiés au moyen d’une recherche bibliographique et documentaire. Recherche ayant permis de répondre, à la question suivante :
– « Quelles sont les données probantes sur lesquelles reposent ces initiatives du « kilométrage actif » dans les écoles (Quels sont ces résultats, concernant l’Activité-Physique et la Santé de ces Enfants) ? »

Résultats scolaires

– Aptitudes-Cognitives et Rendement Scolaire

  • Une étude réalisée en 2016 auprès de deux écoles (aux États-Unis) a permis de constater des améliorations importantes du comportement (chez ces enfants ont participé à une initiative de mile actif avant l’école) à l’égard des activités proposées.

 

  • 4 études, ont signalées des changements, liés à l’Attention et la Concentration des élèves.

– Résultats physiologiques

  • Entre 2018 et 2020, plusieurs études ont montré une amélioration, liée aux aptitudes cardiorespiratoire des enfants

 

  • En 2018, une étude menée auprès d’élèves de deux écoles a permis de constater une amélioration de la composition corporelle des enfants (Poids liés à la Masse Maigre et à la Masse Graisseuse).

– Résultats psychologiques Estime de soi et attitudes
Les études ont ciblées ces perceptions des élèves, quant à leur participation à des initiatives de kilométrage actif.

Ces observations ont fait état, de :

  • Sentiments de Bonheur et d’Amélioration de l’Estime de Soi

Ainsi que,

  • L’ Amélioration des attitudes de l’élève à l’égard de l’activité physique

En 2018, un auteur a démontré une augmentation d’environ 9 minutes de participation à de l’activité-physique, chez ces élèves ayant pris part à cette initiative du kilométrage actif.

Un autre étude (2020), a constaté que les enfants avaient cumulé entre 5 et 15 minutes d’activité physique (d’intensité faible à élever ) au cours d’une séance de Kilométrage-Actif.

Durant cette période de « Kilométrage-Actif, un pourcentage élevé d’enfants pratique une activité-physique de Faible Intensité et/ou d’Intensité Élevée.

En 2020, d’autres auteurs ont également manifesté leur appui, à des initiatives de kilométrage actif, visant à promouvoir l’activité physique à l’extérieur de l’établissement scolaire.

Performance sportive

2 études de 2020, ont rapporté que les élèves et les enseignants ont attribué des améliorations dans les réalisations sportives à la suite de la participation à des initiatives de mile actif.

Temps de Sédentarité

Une étude réalisée en 2018 a fait état d’une réduction du temps de sédentarité (diminution d’environ 18 minutes par jour) au cours d’une initiative de kilométrage actif.

Résultats sociaux

  • Rapport enseignant-élève

Deux études de 2019 ont fait état d’une croissance des échanges, entre les enseignants et les élèves.

  • Amitiés et relations positives avec les pairs

5 études ont fait état d’amitiés et de relations positives avec les pairs à la suite de cette initiative du Kilométrage-Actif.

Cette Initiative du Kilométrage-Actif, permet aux élèves de,

  • Passer du Temps avec des Amis

Et,

  • Construire et Renforcer les Relations entre Pairs

Autres résultats,

                                   Rentabilité


En 2020, une étude a montré que le soutien aux initiatives de kilométrage actif était une stratégie rentable.
Les coûts de personnel associés à la supervision des enfants pendant leur participation,

Sont compensés par l’amélioration de la qualité de vie des enfants, en particulier chez les filles.

Donc, “Oui!” à ce Lever de leurs Chaises. Pour Bouger et Mieux Travailler!