Activité-Physique, Plasticité Cérébrale et Dépression


La dépression est un trouble psychologique courant, caractérisé par,

  • une incidence élevée
  • un degré élevé de handicap
  • un taux élevé de mortalité
                 Situation, qui représente un lourd fardeau por la société, les familles et les personnes atteintes.
                  Les changements dans la plasticité du cerveau, peuvent constituer une raison principale, de la dépression.
                   Et oui,
    Les études récentes ont montré, que l’Activité-Physique joue un rôle positif, pour la dépression.
                                 Pour mieux comprendre l’effet antidépresseur de l’Activité-Physique et les changements liés à la plasticité cérébrale,
    Nous avons récupéré les travaux de recherche sur le sujet, à partir de plusieurs bases de données (Web of Science, PubMed, hôte EBSCO et CNKI).
    Désirant fournir des preuves de l’ efficacité de l’Activité-Physique, pour la Prévention et le Traitement de la Dépression.
                   
    Un meilleur niveau de participation à l’Activité-Physique, est lié à un moindre risque de dépression.
    L’ Activité-Physique de type Aérobie et Résistance, peuvent Améliorer les Symptômes et les Niveaux de Dépression.
                 L’intensité de cette participation à l’Activité-Physique et l’effet à long terme, sont désormais, des sujets de recherche d’actualité.
                   Cette participation à l’ Activité-Physique, permet de:     
  • Remodeler la Structure Cérébrale, des patients dépressifs
  • Activer la fonction des zones cérébrales associées à ces effets positifs
  • Promouvoir les changements/l’adaptation des comportements
       Et,
  • Soutenir l’ Intégrité de l’Hippocampe et le Volume de la Latière Blanche (principalement constituée, des axones neuronaux)
                   Ainsi,
    La participation à l’ Activité-Physique, permet d’ Améliorer nos Fonctions Neuronales et de Retarder la Dégradation Cognitive des personnes dépressives.

De nouvelles études sont aujourd’hui nécessaires, pour pouvoir établir des ordonnances précises d’ Activité-Physique, dans le but d’améliorer les symptômes dépressifs.

L’Activité-Physique et la Communication Muscle-Cerveau

Les maladies neurologiques et mentales, représentent une part considérable du fardeau mondial de notre santé publique.


L’ Activité-Physique s’accompagne de nombreux effets bénéfiques, sur la santé du cerveau.


Bénéfices , contribuant à réduire les risques de démence, de dépression et de stress.
l’Activité-Physique a également un rôle, dans la Restauration et le Soutien de la Fonction Cognitive et du Contrôle Métabolique.


Le fait que l’Activité-Physique soit détectée par le cerveau, suggère que des facteurs liés à notre fonctionnement musculaire,
Permettent une Communication Directe, entre nos Fonctions Musculaires et Cérébrales.


Le muscle sécrète des myokines (Substances sécrétées par nos muscles , permettant la communication cellulaire) qui contribuent réguler la fonction de notre hippocampe.


Les preuves s’accumulent, démontrant que l’une de ces myokines (cathepsine B) traverse la barrière hémato-encéphalique, pour améliorer la production de facteurs neurotrophiques dérivés du cerveau.

Processus , lié à la neurogenèse, à la mémoire et à l’apprentissage.


L’ Activité-Physique, augmente également l’expression des gènes neuronaux (de FNDC5). Phénomène, pouvant également contribuer à accroitre ces niveaux de facteurs neurotrophiques dérivés du cerveau.


L’Activité-Physique, accroit également l’expression musculaire des enzymes, permettant d”induire un changement bénéfique, lié à l’équilibre entre facteurs neurotoxiques et neuroprotecteurs. Phénomène, permettant de réduire les symptômes de dépression.


La signalisation permise par d’autres facteurs tissulaires (tissus de notre système digestif, tissus graisseux) induits par l’ Activité-Physique, sont également impliqués dans la médiation de cet impact bénéfique, induit par l’ Activité-Physique, sur la Neurogenèse, la Fonction Cognitive, l’Appétit et le Métabolisme.

Situations, soutenant l’existence d’une boucle endocrine muscle-cerveau.

Effets bénéfiques de l’ Activité-Physique, sur la Neuroplasticité et la Cognition


Le cerveau humain s’adapte aux demandes changeantes, en modifiant ses propriétés fonctionnelles et structurelles (“neuroplasticité”).

Ce phénomène, permet l’ apprentissage et l’acquisition de compétences.


Des données convergentes (issues d’études humaines et animales) suggèrent que l’Activité-Physique facilite la Neuroplasticité de certaines structures cérébrales et, par conséquent, le fonctionnement de certaines fonctions cognitives.


Des études sur les animaux ont identifié une amélioration de la neurogenèse, de la synaptogenèse, de l’angiogenèse et de la libération de neurotrophines,
En tant que mécanismes neuronaux, médiateurs des effets bénéfiques de l’Activité-Physique, pour notre Cognition.


Les résultats de recherches, suggèrent que l’Activité-Physique peut déclencher des processus, facilitant la neuroplasticité.
Par conséquent, elle peut améliorer la capacité d’une personne, à répondre à de nouvelles demandes, en adaptant ces comportements.


En effet, certaines études récentes ont suggéré que la combinaison de l’Activité-Physique et cognitif, pourrait entraîner une amélioration mutuelle des deux interventions.


De plus, de nouvelles données suggèrent que pour maintenir les Avantages Neurocognitifs induits par l’Activité-Physique , l’ amélioration de notre niveau de forme cardiovasculaire, doit être soutenue.

“Conserver un coeur en bonne santé, pour conserver un cerveau en bonne santé”

L’Activité-Physique, la Fonction Cognitive et la Santé Cérébrale : Quel est le rôle de la Participation à l’Activité-Physique, dans la Prévention de la Démence?

La population de personnes âgées, est croissante dans de nombreux pays. La prévalence du Déclin Cognitif lié au vieillissement et de la Démence, devraient croître à leurs tour.
Des interventions efficaces et peu coûteuses, des mesures de prévention, sont nécessaires pour atténuer le fardeau économique et social de la Démence.

Les recherches actuelles suggèrent que les personnes actives physiquement et celles qui bénéficient d’une prescription d’Activité-Physique,
Tirent des avantages, liés à l’ Amélioration de leurs Aptitudes Cognitives
et à une Moindre Atrophie Cérébrale et/ou Neurodégénérescence (en particulier, dans l’hippocampe).
La relation entre l’Activité-Physique et
le Fonctionnement du Cerveau, est sujet à une multitude de facteurs d’influence
(ex. le stress, l’éducation, le statut socioéconomique, la consommation de médicaments, la présence de diverses maladies, de facteurs de risque cardiovasculaire. Sans oublier l’ensemble des comportements, liés à notre Santé).
Multiples facteurs, qui sont presque impossibles à contrôler, dans les études sur l’homme.
Le potentiel de la participation à l’Activité-Physique, pour retarder ou atténuer ces affaiblissements de la performance cognitive et de la neurobiologie, liés au vieillissement, reste un vaste domaine de recherches.
Travaux, au service de ces avantages pour la santé et le niveau d’ indépendance d’une personne âgée.
Les orientations pour la recherche future :

  • Cibler les populations cliniques vulnérables
  • Optimiser les variables de cette participation à l’ Activité-Physique.           Et,
  • Examiner la relation synergique, entre les Thérapies Pharmacologiques et Non Pharmacologiques

Rôle de l’Activité-Physique et du Comportement Sédentaire, pour la Santé Mentale des Enfants d’âge Préscolaire, des Enfants et des Adolescents : Revue systématique et Méta-Analyse des Travaux de Recherche

Les données probantes suggèrent, que la participation à l’Activité-Physique peut Soutenir la Santé Mentale (actuelle et future) des Jeunes.


Bien que des études antérieures aient examiné la relation entre l’Activité physique et une gamme de résultats, en matière de Santé Mentale chez les Enfants et les Adolescents,
La forte croissance des études publiées, rend nécessaire une mise à jour et une synthèse des effets observés.

L’ ensemble de ces études (concernant les associations entre Activité-Physique, Comportement Sédentaire et Santé Mentale chez les Enfants d’âge Préscolaire (2-5 ans), les Enfants scolarisés (6-11 ans) et les Adolescents (12-18 ans)).
Ont été recueillies, de janvier 2013 à avril 2018 (par deux chercheurs indépendants).
Des méta-analyses ont donc été effectuées, pour examiner l’Effet de l’Activité-Physique, sur ces résultats, liés à la Santé Mentale.

Une synthèse de ces résultats, a été réalisée.
Les études comprenaient des données sur l’Activité-Physique ou le Comportement Sédentaire et au moins une maladie psychologique (Dépression, Anxiété, Stress Psychologique),
Ou bien,des données sur le Bien-être Psychologique (Estime de soi, Concept de soi, Autonomie, Image de soi, Bien-être Psychologique, Bonheur et Satisfaction de la Vie, Optimisme ).

Au total, 114 travaux de recherche publiés, ont été inclus dans l’analyse.

Il y avait un effet global positif et significatif, de cette participation à l’Activité-Physique, sur la Santé Mentale (Dépression, Stress, Affect Négatif et Détresse Psychologique globale) des Enfants et des Adolescents âgés de (de 6 ans à 18 ans).
Ainsi que des effets positifs, sur le Bien-être Psychologique (Image de soi, Satisfaction de la vie, bonheur et bien-être psychologique).
En outre, des associations significatives ont été trouvées, entre une Majoration du temps de Comportements Sédentaires, et une Croissance du Risque de Maladie Psychologique (Dépression) et un Moindre Bien-être Psychologique (satisfaction de la vie et sentiment de bonheur) chez les Enfants et les Adolescents.


Donc oui,
Les résultats de la méta-analyse, suggèrent que les interventions permettant d’Accroître cette Participation à l’Activité-Physique et de Réduire les Comportements Sédentaires, Pourraient Protéger la Santé Mentale des Enfants et des Adolescents.

Activité-Physique et Santé Mentale des Enfants et Adolescents : un examen des travaux de recherche

Chez les Enfants et les Adolescents, nous avons voulu synthétiser les résultats de recherche. Travaux de Recherche, portant sur l’Activité-Physique et la Dépression, l’Anxiété, l’Estime de soi et le Fonctionnement Cognitif.
Nous voulions également évaluer l’association entre le Comportement Sédentaire et la Santé Mentale.

Donc,
Les recherches et analyses, ont été effectuées en 2010.

Des résultats positifs liés à cette participation à l’ Activité-Physique, furent rapportés pour la Dépression, l’ Anxiété, l’Estime de soi et les Fonctions Cognitives.

Cette participation à l’ Activité-Physique peut améliorer l’estime de soi (du moins à court terme).


Les examens de l’Activité-Physique et du Fonctionnement Cognitif, ont prouvés qu’ une participation de routine à l’ Activité-Physique, peut être associée à une Amélioration des Performances Cognitives et des Résultats Scolaires.
Les études ont également fait état d’ associations négatives et constantes, entre la Santé Mentale et le Comportement Sédentaire.

Oui,
L’association entre l’Activité-Physique et la Santé Mentale des jeunes, est évidente.

L’ Activité-Physique, la Cognition et le Cerveau des Adolescents

Une participation régulière, ou chronique à l’ Activité-Physique, est une activité physique planifiée, structurée et répétitive, qui permet d’améliorer et soutenir l’état de « forme physique ».

L’Organisation mondiale de la Santé, recommande que les enfants et adolescents (âgés de 5 à 17 ans),  participent quotidiennement à 60 minutes d’ Activité-Physique (d’intensité faible à élevée).

En tant que tel, cette participation à l’ Activité-Physique des Adolescents, est insuffisante et constitue un grave problème.

 Dans le monde, 81 % des adolescents âgés de 11 à 17 ans ne respectent pas ces recommandations quotidiennes, de participation à l’ Activité-Physique (données, de 2015).

Il est intéressant de noter que ces faibles niveaux d’ Activité-Physique, apparaissent  de l’enfance à l’adolescence. Avec de fortes chute de cette participation à l’ Activité-Physique, généralement observées entre 9 et 15 ans.

Plusieurs facteurs ont été associés à cette situation,

  • Interactions entre Variables Sociales et Cognitives (ex. le niveau d’autonomie)
  • Perception du Soutien Parental et de celui des Amis
  • Environnement du Lieu de Résidence
  • Maturité Biologique

Peu importe la ou les raisons, les enfants et les adolescents participant à plus d’ Activité-Physique, ont tendance à rester plus actifs à l’âge adulte. Ils sont alors plus susceptibles, d’être en meilleure santé.

Ce constat, suggère que les niveaux d’ Activité-Physique pendant l’adolescence, peuvent être particulièrement importants, pour cet état de santé au cours du vieillissement.

Cette participation à l’ Activité-Physique de type Aérobie, semble être de première importance.

Pourquoi ?

L’ Activité-Physique de type Aérobie, se définit comme celle permettant de stimuler le Cœur afin d’ Accroitre la quantité de Sang Oxygéné, envoyée aux Muscles et aux Cellules en activité.

L’ Activité-Physique de type Aérobie (ex. Natation, Course à pieds, la Marche rapide et Cyclisme),  mènent à l’ Amélioration de ce transport de  transport de l’Oxygène, aux cellules du Corps.                                  

L’ Activité-Physique de type Aérobie, a les avantages connus, permettant de Réduire le Risque de Maladies Cardiovasculaires, de Diabète de Type 2 et de Cancers.

De plus, l’ Activité-Physique de type Aérobie a également été  liée à des Résultats Positifs, aux niveaux Neurologiques et Cognitifs, chez les Enfants et les Adultes.

Des études animales montrent également, que cette Activité-Physique de type Aérobie, agit sur le cerveau en augmentant la prolifération cellulaire, la survie et la différenciation des neurones.

Ici, nous avons résumé des études, qui ont examiné ces associations entre une Participation chronique/habituelle à Activité-Physique  et,

1)  Les Aptitudes Cognitives

            Ainsi que,

2)  La Structure et le Fonctionnement du Cerveau

Ensemble d’ Etudes, menées auprès d’ Adolescents.

Donc,

Les résultats existants, suggèrent qu’une participation régulière à l’ Activité-Physique (En particulier, lorsqu’elle est de type Aérobie ou d’ Intensité Elevée), peut Bénéficier à la Performance Scolaire, ainsi qu’ à divers Processus Cognitifs (ex. Temps de Réaction, Inhibition, Apprentissage).

Les études utilisant l’ IRM-fonctionnel ou l’Electro-encéphalogramme,  suggèrent qu’ à l’Adolescence,                                                                                                                     -Le fait d’avoir un Meilleur Niveau de Participation à l’Activité-Physique, peut être lié à une plus grande Efficacité du Cerveau, liée à l’exécution de Tâches, menant vers un Objectif (ex. le Contrôle Inhibiteur ou l’ Apprentissage d’ Associations).

Dans l’ensemble,

Les relations entre une Participation régulière à l’Activité-Physique, la Structure et la Fonction Cérébrales et la Cognition,                                                                                       Existent, pendant l’adolescence.

Bien que d’autres recherches soient nécessaires, ces études suggèrent que l’ Activité-Physique (En particulier, lorsqu’elle est de type Aérobie) et le niveau de « Forme Physique »,               Peuvent être des facteurs importants, pour le développement du cerveau des adolescents.

À l’avenir, il est essentiel de mieux comprendre dans quelle mesure l’exercice aérobique peut aider chaque adolescent à maximiser ses propres capacités cognitives.

Compte tenu des données existantes, il est clair qu’aider les adolescents à consacrer plus de temps à l’ Activité-Physique (En particulier, lorsqu’elle est de type Aérobie et de Haute Intensité), peut non seulement Améliorer leur Santé Physique, mais également Influencer Positivement, la Structure et  le Fonctionnement de leur Cerveau.

Activité-Physique de type Aérobie vs Déficiences Cognitives et Mnésiques

Chez les personnes âgées atteints d’une déficience cognitive et d’ une légère déficience mnésique,                     

La Plasticité Neurocognitive est associée à leur Condition Cardiorespiratoire, après une participation à l’ Activité-Physique (J Alzheimers Dis. 2021)


Il a été démontré qu’une participation à l’ Activité-Physique de type Aérobie, favorise la Plasticité Neurocognitive Structurelle et Fonctionnelle, chez les personnes âgées dépourvues de problématiques cognitives.

Cependant, on sait peu de choses sur le Potentiel Neuroplastique de l’ Activité-Physique de type Aérobie, chez les personnes à risque, de développer la maladie d’Alzheimer et de la Démence.

Donc,
Nous avons cherché à explorer l’effet de l’ Activité-Physique de type Aérobie et de l’Amélioration de la Condition Cardiorespiratoire, sur les Fonctions Cérébrales et Cognitives de personnes âgées, atteintes d’une Déficience Cognitive et de légers problèmes mnésiques.

Pour une intervention de 16 semaines,


27 de ces personnes, ont été répartis aléatoirement dans le Groupe Activité-Physique de type Aérobie (13 personnes) ou un Groupe  ciblant le travail de l’ Equilibre et de la Tonification musculaire (14 personnes) .

Les évaluations avant et après l’intervention, comprenaient:

IRM fonctionnelle: Activation du cerveau pendant des tests de Mémoire Associative, le traitement complexe de l’information.

Evaluation Cognitive,  à l’ aide de Tests Neuro-psychologiques
Evaluation de la Condition Physique, Cardiorespiratoire.

               Résultats :
Les personnes ayant participées à l’ Activité-Physique de type Aérobie, bénéficièrent de ces:


Plus grande activité de leur lobe frontal 


Meilleurs Activation et Synchronisation Neuronales: Meilleurs résultats aux Tests de Mémoire et aux Tests Cognitifs 


Les personnes de l’ autre groupe ( Equilibre et de la Tonification musculaire) à pâti d’une Diminution de l’Activité Cérébrale, au cours de ces tests de  la Mémoire.


La Croissance du niveau d’Aptitude Cardiorespiratoire, était associée à une Croissance de l’Activation (liée à ces zones d’intérêt) du Cerveau.


De plus,
Les changements de ce niveau d’Aptitude Cardiorespiratoire étaient également corrélés à des changements de performance, liés à  plusieurs Tests Neuropsychologiques.

Donc oui,
Cette participation à l’Activité-Physique de Type Aérobie, peut favoriser la Plasticité Fonctionnelle des Zones, associées aux capacités Cognitives d’ordre supérieur (Intelligence, Réflexion), chez les personnes âgées à risque de développer la Maladie d’Alzheimer ou  de la Démence.
En outre, ce niveau d’Aptitude Cardiorespiratoire, peut être un facteur médiateur important, liés aux évolutions des Fonctions Neurocognitives. 

L’ Activité-Physique et la Gestion du Poids : le Rôle de la Leptine – Examen et mise à jour des données cliniques, de 2000 à 2022

Un bon équilibre du métabolisme, s’associe à un plus faible risque de pathologies, liées au métabolisme.
La leptine est une molécule produite par le tissu graisseux, qui est impliqué dans la régulation du métabolisme (adipokine).

Elle est impliquée, dans le contrôle de l’appétit et joue un rôle, dans les troubles liés à l’alimentation.


L’influence de l’ Activité-Physique
sur les comportements alimentaires, permet de moduler cette circulation de molécules
qui communiquent à travers le système nerveux central, avec notre métabolisme.


Ici, nous avons recueilli les données cliniques récentes, sur l’ effet de l’ Activité-Physique, à l’égard des concentrations de leptine, chez les personnes en bonne santé (ensemble de données, publiées de 2000 à septembre
2022).


638 travaux de recherche, ont été identifiés.
48, furent finalement inclus dans la synthèse qualitative.


Via l’amélioration de cette signalisation cellulaire de la leptine (au niveau périphérique et central), en particulier durant la perte de poids,


L’ influence de l’ Activité-Physique sur cette signalisation métabolique de la leptine, aide à stabiliser la consommation d’aliments.


Cette situation, permet de favoriser un bilan énergétique négatif et la perte de masse graisseuse.


L’ Activité-Physique d’ Intensité Élevée, semble contrer une situation de résistance à la leptine.


Durant la perte de poids, l’Activité-Physique fonctionne alors, comme un modulateur de l’appétit.


Comment ?


Et bien, par l’ amélioration de cette signalisation de la leptine, dans les circuits de récompense liés à l’appétit.

Au niveau de nos tissus, le métabolisme du glucose est amélioré.


“Bouger plus”, permet d’améliorer cette signalisation cellulaire de la leptine.
Cette circulation de leptine est alors réduite et s’accompagne d’une perte de masse grasse.
L’Activité-Physique d’ intensité moyenne à élevée, semble mettre en exergue ces actions métaboliques, favorisant la perte de poids.

Interventions en Activité-Physique, pour les personnes ayant un trouble, lié à la consommation d’opioïdes

L’ Activité-Physique peut être un traitement complémentaire précieux, pour ces personnes souffrant de troubles, liés à la consommation d’opioïdes.

État de fait, prenant appui sur ses avantages connus. Avantages, liés à la santé du cerveau, au sommeil, à la qualité de vie globale. Sans omettre ses actions, liés à la réduction de l’anxiété et de la dépression.
En outre, l’ Activité-Physique peut atténuer la sensation de douleur, en permettant un meilleur contrôle de la douleur chronique.
L’objectif de cet examen, était d’évaluer les données probantes à l’appui des interventions en
Activité-Physique, lié à la consommation d’opioïdes.


Des recherches systématiques de ces différents travaux, ont été effectuées.
Puis, deux évaluateurs ont indépendamment examiné les études, pour réduire le risque de biais.
Au total, 13 études ont satisfaisaient aux critères d’inclusion.
Ces publications ont présenté des données portant spécifiquement sur une intervention en Activité-Physique, pour ce trouble, lié à la consommation d’opioïdes.


Les résultats ont indiqué que différentes modalités d’ Activité-Physique, ont conduit à des résultats positifs liés à,

  • la fonction immunitaire
  • la réduction de la douleur et des envies de consommation d’opioïdes
  • la diminution de l’anxiété et de la dépression
  • Des améliorations de l’humeur et de la qualité de vie.              De plus, ces participants ont indiqué que la participation à l’ Activité-Physique, constituait un traitement complémentaire, acceptable et réalisable.
                  Donc oui,
    L’ Activité-Physique peut être un traitement complémentaire précieux,
    Pour les personnes atteintes de troubles, liés à la consommation d’opioïdes.