Activité-Physique et Population Vieillissante


D’ici 2030, le nombre de personnes de 65 ans et plus, aura augmenté de manière considérable (70 millions de personnes, aux États-Unis).
Les personnes de 85 ans et plus, seront le segment de la population qui croîtra le plus rapidement.


Comme de plus en plus de personnes vivent plus longtemps, il est impératif de déterminer l’étendue et les mécanismes par lesquels l’Activité-Physique peut améliorer la Santé, la Capacité Fonctionnelle ou encore le potentiel fonctionnel que présente une personne pour effectuer adéquatement les fonctions de base de la vie quotidienne et/ou pour mener à bien l’ensemble des tâches et activités quotidiennes. Soutenir la Qualité de Vie et le niveau d’ Indépendance de cette population.
Le vieillissement
est un processus complexe, impliquant de nombreuses variables (génétique, facteurs liés au mode de vie, maladies chroniques,…) qui interagissent les unes avec les autres, influençant grandement la façon dont nous vieillissons.

Une participation régulière à l’ Activité-Physique, suscite un certain nombre de réactions métaboliques favorables, contribuant au Vieillissement en Bonne Santé.
On a beaucoup appris récemment sur l’adaptabilité de nos divers systèmes biologiques, ainsi que sur les façons dont notre participation régulière à l’ Activité-Physique, peut les influencer.


Cette participation régulière à l’Activité-Physique, est une intervention/modalité d’ intervention efficace, pour réduire/prévenir un certain nombre de déclins fonctionnels, associés au vieillissement.


De plus,
Cette capacité de participation à l’ Activité-Physique des personnes âgées (y compris les octo- et les nonagénaires) est démontrée.

Démontrée par leur capacité à s’adapter/réagir à la fois à un entraînement de type Aérobie (sollicitation ciblée, de leur système Cardio-Pulmonaire) et Résistance (sollicitation ciblée, de leur système Musculosquelettique).

L’entraînement de type Aérobie, peut aider à Soutenir et à Améliorer divers aspects de la Fonction Cardiovasculaire (mesurés par la VO2 maximale, le débit cardiaque et la différence artérioveineuse en Oxygène ),
Ainsi qu’à améliorer les performances d’ordre sous-maximales.


Fait important,
La réduction des facteurs de risque associés aux situations pathologiques (maladies cardiovasculaires, diabète, etc.), peut s’accroître, améliorer l’état de santé et contribuer à accroître l’espérance de vie.


La musculation aide à compenser la perte de masse musculaire et de force, généralement associée au vieillissement.
Les autres avantages d’ une participation régulière à l’ Activité-Physique, comprennent :

  • une Meilleure Santé Osseuse, liée à une Réduction du Risque d’Ostéoporose
  • une Meilleure Stabilité Posturale, Réduisant le Risque de Chute, de Blessures et de Fractures associées
  • Un meilleur niveau de Souplesse, associée à une Meilleure Amplitude de Mouvement. Bien qu’elles ne soient pas aussi abondantes,
    Les données suggèrent également qu’une participation régulière à l’ Activité-Physique, peut s’associer à un certain nombre d’Avantages Psychologiques.
    Avantages, liés à ces:
  • Préservation des Aptitudes Cognitives
  • Affaiblissement des Symptômes Dépressifs
  • Amélioration du Concept et du Contrôle de Soi
  • Amélioration du degré d’Autonomie

Il est important de noter que,


Même si la participation à l’Activité-Physique n’entraîne pas toujours une croissance des marqueurs traditionnels de la Performance Physiologique et de la Condition Physique (ex. VO2max, Capacité Oxydative Mitochondriale, Composition Corporelle) des personnes âgées, Elle s’accompagne d’ une Amélioration de leur État de Santé et de leur niveau de Capacités Fonctionnelles.

Effets de l’Activité-Physique sur le Comportement Stéréotypé des Enfants avec Troubles du Spectre Autistique

Des études récentes ont montré l’existence d’une relation positive entre l’ l’Activité-Physique, l’Amélioration des Symptômes, liés à l’Autisme.

Sans oublier la Réduction des Effets Délétères, liés aux Comorbidités associées au Trouble du Spectre Autistique (Déficience Intellectuelle, qui affecte significativement le fonctionnement cognitif et adaptatif de la personne + Troubles Sensoriels_Surdité et Cécité, qui peuvent être présents isolément ou combinés) chez les Enfants, les Adolescents et les Adultes.

Donc,

L’objectif de cette Méta-Analyse (des études d’intervention), était d’estimer ces Effets de l’Activité-Physique, sur les Comportements Stéréotypés des Enfants, atteints de Trouble du Spectre Autistique.

La Qualité de ces informations récoltées, fut analysée (lignes directrices de PRISMA), pour chaque étude.

9 Etudes d’intervention, laissant place à de l’Activité-Physique  (d’intensités Faible, Moyenne et Elevée), ont été incluses dans ces analyses :

  • Une Durée d’Intervention, variant de 8 à 48 Semaines
  •  Une Fréquence de 3 Séances par Semaine

Les épisodes de Comportements Stéréotypés, ont été analysés dans toutes les études et évalués par le Nombre d’épisodes apparus pendant l’intervention, avant et après cette participation à l’Activité-Physique.

Ces études, inclurent un total de 129 enfants (115 garçons et 14 filles) avec un âge moyen de 8,9 + ou – 1,6 ans.

Après la période de participation à l’Activité-Physique (période d’intervention, de ces études),                                     Les enfants atteints de Troubles du Spectre Autistique, ont bénéficiés d’ une Diminution Significative du Nombre d’occurrences, associées à ces Comportements Stéréotypés.

Il a été démontré que l’Activité-Physique est un outil efficace, pour Réduire le nombre d’Episodes de Comportements Stéréotypés, chez les Enfants atteints d’ un Trouble du Spectre Autistique.

Effets Dose-Réponse des Années de Participation à l’ Activité-Physique, sur les Fonctions Motrices et Cognitives des Femmes Agées

Les Aptitudes Physiques et Cognitives, fléchissent au cours du Vieillissement.

La Diminution des Capacités Cardiorespiratoires, Musculosquelettiques et Neuronales, s’ associent à des Déficiences Motrices et Cognitives,

  • Faible Vitesse de Marche lente
  • Equilibre Instable
  • Faible Capacité de Mémoire et un Traitement Ralenti, de l’ Information

L’Activité-Physique, se défini comme, tous les mouvements corporels produits par les muscles squelettiques (rattachés à notre squelette et nous permettant de bouger) qui entraînent une dépense d’énergie calorique, supérieure à notre Dépense Energétique de Repos.

L’Activité-Physique est Moindre, la Sédentarité Augmente. Situation qui favorise les  Risques de Pathologies et de Décès.

Toutefois, on comprend mal si les effets bénéfiques de l’Activité-Physique, répondent à une logique de type Dose-Réponse. Notamment, en ce qui concerne le Nombre d’Années, ayant laissé place à cette participation à l’Activité-Physique.

Nous avons déterminé les effets dose-réponse, liés au Nombre d’Années de participation à l’Activité-Physique, sur les Fonctions Motrices et Cognitives, chez les Femmes âgées en bonne santé.

Donc,

Nous avons mené une Etude Observationnelle Rétrospective, auprès de 201 femmes âgées (69 ans + ou – 5,9 ans) et de 12 jeunes (âge moyen de 21 ans + ou –  1,9 ans). Avec la constitution de sous-groupes, liés au nombre (déclaré) de participation à l’Activité-Physique.

La Capacité Aérobie, le degré de Mobilité, le degré d’Aptitudes Fonctionnelles, l’Equilibre (debout), le niveau globale d’Aptitudes Cognitives, la Mémoire Episodique, la Fonction Exécutive et la Vitesse de Traitement de l’ Information, ont été évalués à l’aide de différents tests validés.

Nous avons analysé les différences de résultats, entre les différents sous-groupes. Analyses Quantitatives et Qualitatives, ayant permis de déterminer, les prédicteurs et médiateurs, liés à ces Effets de l’Activité-Physique.

Ces différentes durées de participation à l’Activité-Physique, prirent place de,

  • 0,3 ans (29 femmes)
  • 2,4 ans (77 femmes)
  • 6,2 ans (36 femmes)

        Et,

  • 16,6 ans (59 femmes)

Avoir adopté cette habitude de participation régulière à l’Activité-Physique,  pendant au moins 2,4 ans,                                                                                                          

Procure aux personnes âgées, des avantages liés à leur Indice de Masse Corporelle.

Concernant ces Capacité Aérobie et Niveau de Mobilité, des avantages apparaissent de manière significative, lorsque cette participation régulière à l’Activité-Physique, pris place durant 3  à 6,2 ans.  Sans effets supplémentaires, au-delà de  6,2 ans d’ Activité-Physique.

Un Moindre niveau de Mobilité, influence de manière négative, ces niveau global de Performances Cognitives, ainsi que la Fonction Exécutive (Organisation de nos Comportements, pour atteindre un Objectif).

Ces données, renforcent le fondement des Recommandations Actuelles, pour l’adoption d’ un Mode de Vie Actif à l’âge Adulte. De manière à Prévenir le Déclin Moteur et Cognitif lié au Vieillissement.

Activité-Physique tout au long de la Vie de l’Adulte et Fonction Cognitive, au cours du Vieillissement : Examen Systématique des Données de Recherche

De plus en plus de publications, suggèrent que l’ Activité-Physique pourrait atténuer la Neurodégénérescence liée au Vieillissement. Ainsi, que  le Déclin des Fonctions Cognitives.

Cependant, la plupart de ces preuves sont basées sur des données, examinant l’association des interventions en Activité-Physique, et la Fonction Cognitive de Personnes âgées.

Ici,

Nous avons effectué une revue systématique des travaux de recherche (Base de, 14 294 travaux publiés) et émis cette Hypothèse :

  •  Notre participation à l’ Activité-Physique, au cours de notre Vie Adulte (18 ans et plus), est liée au Soutien de nos Fonctions Cognitives, jusqu’à l’âge de 60 ans et plus.

Nous avons effectué une analyse des travaux de recherche,  jusqu’en novembre 2017 (dans PubMed, Web of Science et Google Scholar), des études, analysant cette association entre la participation à l’Activité-Physique de Loisir, chez les Adulte (18 ans et plus) et les Aptitudes Cognitives des personnes âgées (60 ans et plus).

Donc,

L’Activité-Physique de Loisir, d’Intensité  Faible à Elevée, était associée à ces,

  •  Niveau Global de Performance Cognitives
  • Aptitudes Cognitives Spécifiques (les Fonctions Exécutives et la Mémoire. Mais pas, l’Attention ou la Mémoire de Travail).

La plupart des études évaluaient cette participation à l’Activité-Physique d’environ 40 à 80 ans. Les informations concernant l’influence de l’Activité-Physique des Jeunes Adultes, est actuellement insuffisante.

Oui,

Concernant le Soutien de nos Fonctions Cognitives au cours du Vieillissement,                                                                                                                                                

Les données d’observation s’accumulent, et attestent des Effets Bénéfiques   de ’Activité-Physique de Loisir (d’Intensité  Faible à Elevée), à l’égard du Soutien de nos Fonctions Cognitives, au cours du Vieillissement.

Effets du programme d’Activité-Physique SPARK (Sports, Play and Active Recreation for Kids),  sur les Compétences Sociales et Motrices des Enfants Autistes 

Cette étude visait à évaluer l’efficacité d’une participation à l’Activité-Physique en Collectivité, connu sous le nom de « SPARK » (Sports, Play and Active Recreation for Kids : Sports, Jeu et Loisirs Actifs pour les Enfants),                                                          Sur les Compétences Motrices et Comportementales des Enfants Autistes.


Donc,

28 enfants avec Troubles du Spectre Autistique (tranche d’âge de 5 à 12 ans) ont participé à cette étude.
Les participants ont été examinés à l’aide de différents tests connus, avant et après le protocole d’étude (Utilisant le Test de compétence motrice «  Bruininkse-Oseretsky », la grille d’Evaluation du Traitement de l’Autisme (ATEC), et Gilliam
Échelle d’évaluation de l’autisme infantile deuxième édition (Gilliam Autism Rating Scale -2).


Résultats :

Chez les Enfants Autistes, le programme SPARK a considérablement Amélioré :

  • l’Equilibre (Statique et Dynamique)
  • la Coordination bilatérale

               Et,

  • l’ Interaction Sociale

Les résultats de cette étude suggèrent que le programme « SPARK », d’Activité-Physique en Collectivité, peut être considéré comme une Option thérapeutique.

Non seulement pour l’Amélioration de la Motricité, mais aussi pour l’Amélioration des Compétences Sociales des Enfants Autistes.

Épilepsie et Activité-Physique

Effets de l’Activité-Physique, chez les personnes atteintes d’ Epilepsie : Revue systématique et Méta-Analyse des travaux de recherche (2022)


Contexte :
Des études suggèrent, que l’Activité-Physique s’accompagne de nombreuses Améliorations,chez les personnes atteintes d’épilepsie.

Améliorations liées à la Dimension Psychosociale, aux Comorbidités associées, ainsi qu’à la Qualité de Vie.


Pour prescrire de l’ Activité-Physique,
Il est nécessaire de fournir des lignes directrices, fondées sur des données probantes.


Cette revue de la bibliographie, visait donc à évaluer et analyser les données disponibles.
Données, liées aux Effets potentiels des programmes d’Activité-Physique, chez les personnes atteintes d’Epilepsie.

4 bases de données de Recherche (MEDLINE/PubMed, PEDro, SPORTDiscuss et Scopus) ont fait l’objet de cette recherche de données.


Données enregistrées depuis la création de ces bases de Recherche, jusqu’en avril 2022.

Données portant sur ces effets de programmes d’Activité-Physique, chez les personnes épileptiques.


L’évaluation méthodologique de la qualité des études, fut également réalisée ( À l’aide des échelles PEDro, MINORS et Quality Assessment Tool for Before-After Studies with No Control Group).


Résultats :
82 résultats, ont finalement été récoltés.
Au total, 331 personnes atteintes d’épilepsie, ont été évaluées.


Suite à ces périodes de participation à l’ Activité-Physique, des changements significatifs ont été observés.


Changements, liés à la Qualité de Vie, la Condition Physique, les Résultats Psycho-Affectifs et Neuro-Cognitifs.


Une faible participation à l’ Activité-Physique, entraîne une Diminution non significative, liée à la fréquence des crises.
Bien qu’un effet significatif reste observé, sur la Qualité de Vie.

Donc oui,

Chez les personnes Épileptiques,


Des Améliorations de la Qualité de Vie, du Niveau d’Aptitudes Physiques, des Résultats Psycho-affectifs et Neuro-Cognitifs,
Peuvent être obtenues grâce à l’ Activité-Physique.

Activité-Physique de nos Enfants, face au COVID-19

L’objectif de cette étude, est de passer en revue les effets de ces restrictions liées au COVID-19, sur l’Activité-Physique des Enfants.
Les travaux de recherche sur le sujet, ont été récoltés et analysés.

Les études devaient être empiriques et évaluées par des pairs.
1672 études furent identifiées. Seulement 84, ont été incluses dans les analyses.


Les résultats ont mis en évidence une Diminution de la participation à l’Activité-Physique ( de – 10,8 min/jour à – 91 min/jour) durant la pandémie.

Les déterminants de cette participation à l’Activité-Physique des enfants, pendant la pandémie, furent,

  • l’Age, le Sexe, les Facteurs Socioéconomiques et l’Environnement Extérieur.
  • Les résultats indiquent, que les gouvernements doivent également tenir compte des effets délétères, entraînées par ces mesures restrictives. Notamment, à l’ égard de cette participation publique à l’activité physique. Particulièrement, concernant les enfants.
  • Considérations, poussant à agir, pour assurer aux enfants , un niveau suffisamment élevé de participation à l’Activité-Physique.
  • Cet examen fut source de preuves solides, liés à l’ effet délétère de cette pandémie de COVID-19, sur cette participation à l’ Activité-Physique des Enfants.
  • Un effet particulièrement prononcé, chez les enfants les plus âgés, pâtissant d’ un faible contexte socioéconomique.

Ainsi,
La pandémie de COVID-19 a aggravé la tendance à la Sédentarité, dont les niveaux étaient déjà alarmant, avant la pandémie.
Cet examen a également mis en évidence, un manque de cohérence et d’uniformité, concernant la mesure de ces niveaux de participation à l’Activité-Physique.

Situation, qui ne manque d’entraver la comparaison de ces résultats d’ études.


L’ élaboration de Normes de Mesure Uniformes, concernant cette Participation à l’Activité-Physique, devrait faire partie d’un Programme de Recherche Attendu.

Programme de recherche, permettant de Garantir ces Possibilités de Suivie et de Comparaison (à l’ échelle nationale et internationale),
Concernant ces Comportements liés à l’Activité-Physique des populations.

L’Activité-Physique, contre le COVID-19

Mise en lumière d’innombrables crédits, attachés à ce “Sport -Santé”

Le 10 avril 2021, plus de 127 millions de personnes, ont été affectées par le COVID-19, dans le monde entier.

Il existe des preuves solides que, démontrant que l’ Activité-Physique produit à court, moyen et long terme, des Bienfaits pour la Santé.

Bienfaits, qui préviennent, retardent, atténuent et même inversent un grand nombre de situations pathologiques, associées à nos systèmes Métabolique, Pulmonaire, Cardiovasculaire, Neurocognitif, Inflammatoire, Rhumatismale et Musculosquelettique.


Par conséquent, la Sédentarité a été associée à un risque plus élevé de graves conséquences, liées au COVID-19.
Il est également à noter, qu’ un bon niveau d’aptitudes cardiorespiratoires, réduit la probabilité d’hospitalisation, liée au COVID-19.


Par conséquent, une prescription d’Activité-Physique optimisée, profiterait aux personnes présentant des symptômes persistants, liés au COVID-19.
Les dernières recommandations, soulignent la nécessité d’une participation à l’ Activité-Physique, adaptée aux symptômes.

Ainsi,
L’ Activité-Physique appropriée et adaptée, se présente comme un traitement prometteur et efficace, pour atténuer les symptômes post-COVID-19 et aider les personnes à se rétablir plus rapidement. À accroître leur niveau d’ Autonomie, d’Aptitudes. Ainsi que leur Qualité de Vie.


Cette publication, fournit un résumé des dernières informations disponibles, concernant le syndrome post-COVID-19. Il décrit, comment l’Activité-Physique pourrait soulager les symptômes de nombreux patients, atteints par le COVID-19.

Le COVID-19 a exposé la société à une situation stressante jamais vue auparavant, à un moment la population avait déjà une disposition très compromise, en ce qui concerne ses niveaux de participation à l’ Activité-Physique.


Moins d’un quart de la population , d’ Adultes américains (hommes et femmes), participe à une quantité suffisante d’ Activité-Physique, en réponse aux indications de base, mentionnées dans les directives sanitaires.


Le confinement, les fermetures de structures publiques, une moindre mobilité urbaine et la cessation de tous les types d’activités de groupe.
L’interruption des Sports en Equipe et de nombreuses autres options de Loisirs liés au Mouvement (fermeture des parcs et les aires de jeux ou les piscines), ont détérioré d’avantage , la situation des citoyens.


Après le confinement, il y a eu un retour supposé à la normalité. Situation dans laquelle, à de nombreuses reprises, les activités antérieures n’ont pas été reconduites. En particulier, chez les personnes qui ont soufferts duv COVID-19.


Par conséquent, il est nécessaire non seulement d’initier/reinitier ces habitudes de participation à l’Activité-Physique dans la population Sédentaire. Mais également de positionner cette Activité-Physique, comme un outil dans la gestion des personne, atteintes du syndrome post-COVID-19.


Étant donné que l’Activité-Physique s’est avérée bénéfique dans de multiples pathologies avec lesquelles le syndrome post-COVID-19 partage des similitudes (en termes de symptômes et de mécanismes pathogènes possibles),
Il convient de considérer le potentiel effet favorable que cela permettrait, pour le rétablissement de ces personnes.

Contrairement aux croyances traditionnelles, l’ Activité-Physique ne nuit pas à la compétence immunitaire. Elle agit plutôt, comme un adjuvant pour stimuler le système immunitaire ( en induisant des adaptations mitochondriales, la Génération Cellulaire et la Veille Immunitaire).


Le niveau d’Aptitude-Physique, est un facteur sur lequel nous pouvons agir.

Facteur déterminant, pour la promotion des adaptations métaboliques et fonctionnelles de notre Système Immunitaire.
Facteur, permettant de protéger contre ces Environnements inflammatoires, accompagnant le tissu adipeux. Sans oublier, sa capacité à retarder l’ l’immunosénescence, causée par le vieillissement.

Rôle de l’Activité-Physique, dans la Perte de Poids et sa Stabilisation

Aux États-Unis, 66,3% des adultes sont en surpoids ou obèses, ce qui est associé à 9,1 % des Dépenses Sanitaires Annuelles.

Cette revue des travaux cde Recherche, explore le rôle de l’Activité-Physique,  dans la Prévention de la Prise de Poids, la Perte de Poids et la Stabilisation de cette perte de poids.

Sans omettre d’évoquer, le “Paradoxe de l’Obésité”.

L’Obésité est un facteur de risque majeur, pour de nombreuses Maladies Cardiovasculaires (Maladie coronariennes, Insuffisance Cardiaque, Accident Vasculaire Cérébral, Dysfonctionnement Ventriculaire et Arythmies Cardiaques)

Chez ces personnes obèses ou en surpoids, la perte de poids est recommandée, pour réduire l’ampleur de ce Risque Cardiovasculaire.

La perte de poids chez ces personnes, a été associée à l’ amélioration de nombreux facteurs de risque Cardio-Métaboliques (ex. Syndrome Métabolique, Résistance à l’insuline, Diabète de Type 2, Dyslipidémie, Hypertension. Maladies Pulmonaires, Cardiovasculaires, Inflammatoires).

Quel est ce « Paradoxe de l’Obésité ?

Les données épidémiologiques récentes, font état d’un un meilleur taux de survie des adultes atteints de maladies cardiovasculaires, lorsqu’ils sont obèses.

Les niveaux élevés d’Activité-Physique, devraient faire partie intégrante de tout plan de traitement,  pour des personnes obèses. Et ce, sans égard aux objectifs de perte de poids.

En effet,

Les niveaux élevés d’Activité-Physique et d’Aptitude Cardiorespiratoire, sont inversement
associés aux Maladies Cardiovasculaires, au Diabète de Type 2 et au Décès de toutes causes confondues.


Plusieurs études épidémiologiques suggèrent même, que des niveaux élevés d’Activité-Physique ou d’Aptitude Cardiorespiratoire, permettent d’ atténuer le risque que représente l’ Obésité, pour la Santé.


De plus, il a été démontré que les niveaux d’aptitude cardiorespiratoire, ne restent cloisonnées à ce « paradoxe de l’obésité ».

Un niveau élevé d’ Aptitudes Cardiorespiratoires, est associé à un Moindre Risque de Pathologies, quelque soit notre  Indice de Masse Corporelle (IMC).


Donc,

Les thérapeutes devraient toujours encourager leurs patients,  à entreprendre une participation régulière à l’ Activité-Physique, quelque soit la perte de poids atteinte ou ciblée.


Selon les résultats de Recherche actuels, à moins que la personne parvienne à adopter un volume le volume très élevé d’Activité-Physique de Type Aérobie, il est peu probable qu’une perte de poids (cliniquement significative) se produise.

En outre, cette participation régulière à l’ Activité-Physique, joue un rôle d’importance considérable, concernant la stabilisation de cette perte de poids.

Dans l’ensemble, les programmes d’ Activité-Physique liés aux recommandations de santé publique, peuvent favoriser une perte de poids modeste (~2 kg).


Cependant, d’un individu à l’autre,  cette perte de poids est très hétérogène.

Les personnes souhaitant perdre du poids, devraient donc participer à l’ Activité-Physique et suivre un programme de Restriction Calorique , pour améliorer leurs probabilités de perte de poids.


Il est toutefois à noter, que l’ Activité-Physique joue un rôle majeur, concernant la Stabilisation de cette Perte de Poids.

De plus, les personnes participant à l’ Activité-Physique sur le long terme,  indépendamment de la quantité poids perdue (notamment, en l’absence de perte de poids), Bénéficient de nombreux avantages pour leur Santé (dont cette réduction significative, associée au risques de maladies cardiovasculaires).

Quantité minimale d’Activité-Physique, pour Réduire la Mortalité et Prolonger l’Espérance de Vie

Pendant nos temps de loisirs, les bénéfices associés à notre participation à l’ Activité-Physique sont bien connus.

Mais on ne sait pas si une participation à l’ Activité-Physique, inférieure aux 150 minutes recommandées par semaine, peut avoir des effets bénéfiques sur l’espérance de vie.

Nous avons donc évalué les avantages pour la santé, de différents volumes d’ Activité-Physique, auprès d’une population taïwanaise.

416 175 personnes (199 265 hommes et 216 910 femmes) ont participé à un programme standard de Suivi Médical à Taïwan, entre 1996 et 2008. Avec un suivi moyen de 8 ans.

Sur la base de la quantité hebdomadaire de participation à l’ Activité-Physique (indiquée, à l’aide d’un questionnaire), les participants ont été classés dans l’une de ces 5 Catégories :

  1. Totalement Sédentaire
  2. Faible niveau de participation à l’ Activité-Physique
  3. Niveau Moyen de participation à l’ Activité-Physique
  4. Niveau Elevé de participation à l’ Activité-Physique
  5. Niveau Très Elevé de participation à l’ Activité-Physique

Nous avons calculé l’ensemble des Risques de Décès et calculé l’Espérance de Vie, pour chaque groupe.

Résultats :

Comparativement aux personnes Totalement Sédentaires, celles bénéficiant d’un Faible niveau de participation à l’ Activité-Physique  (Moyenne de 92 minutes d’ Activité-Physique / Semaine ou 15 minutes d’ Activité-Physique / Jour),

Bénéficiaient d’une Réduction de 14%, associée au Risque de Décès, de toutes causes confondues.                                                                                                        Ils bénéficiaient également, de 3 ans d’ Espérance de vie supplémentaire.

Chaque période supplémentaire de 15 minutes d’ Activité-Physique au Quotidien (au-delà de cette durée minimale de 15 minutes par jour), a permis de,

  •  Réduire de 4 %,  ces Décès de toutes causes confondue
  • Réduire de 1 %, ces Décès liés à tous les Cancers

Ces avantages concernaient tous les groupes d’âge et les deux sexes. Ainsi que les personnes, présentant des risques de maladies cardiovasculaires.

Les personnes Sédentaires, présentaient une Croissance (+ 17%)  du Risque de Décès, par rapport à ces personnes  bénéficiant d’un Faible niveau de participation à l’ Activité-Physique

Interprétation :

15 min d’ Activité-Physique de Faible Intensité par Jour ou 90 min d’ Activité-Physique par Semaine, peut se montrer Bénéfique. Également pour les personnes, présentant un  Risque de Maladie C6ardiovasculaire.