Santé des Personnes Âgées et Cohésion-Sociale

La santé des personnes âgées : le rôle du capital social et de l’activité physique pendant les loisirs selon le mode de vie.

Les objectifs de cette étude étaient les suivants :

1) explorer l’influence du capital social et de l’activité physique pendant les loisirs sur la santé physique et mentale des aînés;
Et,
2) vérifier si ces relations variaient selon le mode de vie.

Cette étude transversale a utilisé les données nationales de l’Enquête nationale sur les entrevues en santé de 2013. Les sujets comprenaient 7714 adultes âgés de 65 ans et plus.
Des régressions logistiques ont été utilisées pour prédire la probabilité que les sujets soient en surpoids ou obèses.

Des régressions linéaires ordinaires ont été effectuées pour prédire les résultats en matière de santé mentale.

Résultats : Les personnes âgées vivant seules étaient plus susceptibles de déclarer se sentir tristes, sans espoir et sans valeur.

Ils étaient également plus susceptibles de bénéficier d’un niveau inférieur de soutien social, de confiance, de cohésion et de moins d’activité physique pendant leurs loisirs que ceux qui vivaient avec d’autres personnes.

Les adultes plus âgés hispaniques et divorcés/séparés qui vivaient seuls étaient prioritaires pour une intervention en santé.

Conclusions : Les personnes âgées vivant seules, patissaient d’ une moin bonne santé mentale, de moins de capital social, et pratiquaient moins d’ activités physiques durant leurs loisirs.
La promotion du capital social pourrait améliorer la santé, de ces personnes âgées vivant seules.

Impact et déterminants, des obstacles structurels d’une participation à l’activité physique, chez les personnes atteintes de cancer

L’activité physique est considérée comme l’une des stratégies d’autogestion les plus efficaces, pour les personnes atteintes de cancer.
Étant donné que de nombreuses études ont démontré des effets positifs sur les effets secondaires liés au traitement (ex. moindre fatigue) et l’amélioration de la qualité de vie, ainsi qu’ une association avec la diminution des risques de récidive de cancer, l’activité physique joue un rôle de plus en plus important pendant et après le traitement, lié au cancer.
Par conséquent, les lignes directrices actuelles recommandent aux personnes atteintes de cancer, d’effectuer au moins 30 minutes d’Activité-Physique de type Aérobie de faible intensité, 3 fois par semaine. Ainsi que 20 à 30 minutes d’Activité-Physique de type Résistance, 2 fois par semaine.

L’enquête a été menée entre janvier 2017 et mai 2018 et visait à évaluer les normes socio-cognitives concernant l’activité physique chez les personnes atteintes de cancer.
L’étude ciblait les personnes qui avaient reçu un diagnostic de cancer du sein, de la prostate ou colorectal il y a 2,5 ans et qui avaient reçu un traitement contre le cancer, p. ex., une chirurgie, une chimiothérapie ou une radiothérapie, ou celles qui recevraient un traitement à l’avenir.


Tous les renseignements ont été fournis par les participants dans le cadre d’un questionnaire papier-crayon ou d’un sondage en ligne.
Les variables sociodémographiques et médicales comprenaient l’âge, le sexe, la taille et le poids pour le calcul de l’IMC, le niveau de scolarité, la situation actuelle liée à l’emploi, le type de cancer, la date du dernier diagnostic, le type de traitement, ainsi qu’une liste des comorbidités.


Au total, 1299 personnes atteintes d’un cancer du sein, de la prostate ou du côlon, ont rempli un questionnaire évaluant leurs caractéristiques sociodémographiques et médicales, leur activité physique avant et après le diagnostic. Ainsi que leur activité physique, liée à la perception de 7 obstacles structurels.

Des analyses ont été utilisées, pour,

  • Etudier les déterminants, liés à cette perception des barrières structurelles
    Et pour,
  • Examiner l’association entre les barrières structurelles et l’insuffisance de participation à l’Activité-Physique, post-diagnostic.
    Furent également pris en compte, les différents niveaux d’activité physique avant le diagnostic.
    Résultats
    Dans l’ensemble, 30 à 60 % des participants ont indiqué se sentir gênés par des obstacles structurels.
    Les analyses ont révélé un âge moins élevé, un IMC plus élevé, un niveau de scolarité plus faible, aucun emploi actuel, des comorbidités et l’absence de conseils en activité-physique, de la part de leurs thérapeutes.
    Ces obstacles, apparaissent comme des déterminants importants, liés à cette perception des obstacles structurels.
    Les personnes qui ont signalé des obstacles structurels plus importants étaient beaucoup moins susceptibles de respecter les lignes directrices sur l’activité physique après le diagnostic. Situation, particulièrement vérifiée, chez ces personnes qui avaient des niveaux d’activité physique suffisants avant le diagnostic.
    Conclusions
    L’étude souligne la nécessité de programmes d’activité physique adaptés, pour les personnes atteintes de cancer ainsi que pour plus d’orientation et de soutien. Attention et Soutien, nécessaires pour surmonter les obstacles structurels, et améliorer ces comportements, à l’égard cette participation à l’activité physique.

Associations entre le Nombre de Pas d’Adultes à Risque de Développer un Diabète , et le Nombre de Pas de leurs enfants

Contexte : Les facteurs de risque partagés, à l’égard du développement du diabète de type 2 entre les parents à risque et leurs enfants (comme un faible niveau d’activité physique), devraient être abordés pour prévenir le développement de la maladie.
L’objectif de cette étude était de déterminer l’association de mesures objectives et quotidiennes, entre les parents à risque de développer le diabète de type 2 et leurs enfants âgés de 6 à 10 ans.
Méthodes : Les données de base de l’étude , concernaient 250 couples d’ Enfant-Parents (54,4% de filles et 77,6% de mères) de Belgique.
Le nombre de pas quotidien, pendant 5 jours consécutifs, chez les parents et leurs enfants, A été mesuré objectivement à l’aide d’accéléromètres ActiGraph.

Résultats : Les analyses (modèles de régression linéaire ajustés) indiquaient que le recensement du nombre de pas des parents et des enfants, étaient significativement associés, pour la totalité des jours (Jours de Semaine et de Weekend).
Conclusion : Il existe une association positive entre le nombre de pas effectués par ces adultes présentant un Risque de Diabète de Type 2, et ce déplacement actif de leurs enfants.
Cette association est particulièrement significative, pour ces dyades mère-fille et père-fils.

Le diabète sucré de type 2, longtemps considéré comme une maladie rare et non traitée, est aujourd’hui un problème de santé publique international important et l’un des principaux défis sanitaires du XXIe siècle.


Il peut même être considéré, avec l’obésité, comme la plus grande épidémie de maladies chroniques de l’histoire de l’humanité.


Les antécédents familiaux de diabète de type 2 sont un facteur de risque important pour le développement de la maladie; cependant, ces gènes semblent être en mesure de représenter 5% à 10% pour diabète de type 2 et environ 4% pour l’obésité.
Ce qui signifie que, même s’il existe un lien génétique à l’hérédité du diabète de type 2 , l’épigénétique et l’environnement sont également susceptibles d’interagir pour définir le risque individuel de maladie. Les facteurs de risque indépendants pour le développement du diabète de type 2, chez les adultes comprennent :

  • avoir plus de 45 ans; être en surpoids ou obèse
  • hypertension ou dyslipidémie
    Et,
  • Autres facteurs environnementaux, tels que ;
  • la qualité de l’alimentation
  • Augmentation du temps d’ Ecrans
  • sommeil court ou perturbé
  • fumer
  • stress
  • dépression
  • faible statut socioéconomique
  • être Sédentaire
    Il faut reconnaître qu’il y a une prévalence accrue de Diabète de Type 2 chez les jeunes adultes, et des preuves s’accumulent que le Diabète de Type 2 jeune-début a un phénotype de maladie plus agressif, conduisant au développement prématuré de complications avec des effets néfastes sur la qualité de vie.
    Ainsi, les parents servent de modèles importants, étant donné que les attitudes et les comportements parentaux concernant l’activité physique et la nutrition peuvent avoir un impact positif ou négatif substantiel sur les comportements de vie de leurs enfants.

Effets de L’Activité-Physique, l’Activité-Physique basée sur la réalité virtuelle et l’Entrainement du Cérébral, sur la Condition Physique, la Cognition et le niveau de Préférence de ces personnes âgées

L’Activité-Physique, L’Activité-Physique basée sur la réalité virtuelle et l’Entrainement du Cerveau peuvent influencer les Conditions Physiques et Cognitives chez les personnes âgées. Cependant, on ne sait pas lequel des trois types de sollicitation, permet bénéfice des meilleurs effets sur l’état physique et cognitif, et quel type de sollicitation, est préférée par les personnes âgées.


Cette étude a comparé les effets de l’Activité-Physique, l’Activité-Physique basée sur la réalité virtuelle et l’Entrainement cérébral. Ces effets furent observés, sur l’équilibre, la force musculaire, la cognition et les problèmes de chute. De plus, la perception et la satisfaction à l’effort chez les personnes âgées, ont été évalués.

Donc,
84 personnes âgées ont été choisies au hasard pour former ces différents groupes :

  • Activité-Physique
  • Activité-Physique en Réalité Virtuelle
  • Entrainement cérébral
    Et,
  • Groupe témoin
    Les groupes d’Activité-Physique, ont participer au protocole d’entrainement, durant 8 semaines, alors que le groupe témoin n’ a pas suivi le protocole.
    L’équilibre a été évalué au moyen de,
  • l’échelle d’équilibre Berg et du test “Timed Up and Go”
    La force musculaire a été évalué par :
  • 5 fois assis,et être amené à se tenir debout
  • Force de préhension gauche et droite
    La Cognition a été évaluée par,
  • l’Évaluation cognitive de Montréal
  • La cognition du test “Timed Up and Go” (TUG-cog)
    Le risque de Chute, fut évalué par,
  • Echelle Internationale, liée à la Peur de Tomber (“Falls Efficacy Scale International _FES-I”_Score de 0 à 30)
  • Perception de l’effort lié à l’Activité-Physique ( Echelle de Borg _Borg CR-10)
    Et,
  • Degré de Satisfaction à l’Activité-Physique (évalué par un questionnaire)

Résultats :
L’Activité-Physique a considérablement amélioré le test “Timed Up and Go” et le test “Five Times Sit to Stand”.
Ces améliorations furent moindres, pour ce groupe d’Activité-Physique, en Réalté Virtuelle.
Par contre,
Le groupe ayant participé à l’Activité-Physqiue, en Réalité virtuelle, a considérablement amélioré l’évaluation cognitive de Montréal et l’échelle d’efficacité d’automne internationale (comparativement à l’Activité-Physique seule)
De même, ces résultats liés à l’E chelle d’efficacité d’automne internationale, ont été améliorées par rapport à ce groupe, ayant bénéficié d’un Entrainement cérébral isolé.
Enfin,
La cognition par l’évaluation cognitive de Montréal a été considérablement améliorée par ce groupe d’ Entrainement cérébral isolé (comparativement à l’ Activité-Physique).
De même, lorsque comparé à l’Activité-Physique en Réalité Virtuelle,
L’évaluation cognitive de Montréal et le test Timed Up and Go, furent meilleurs, pour ce groupe d’ Entrainement cérébral

L’ Activité-Physique et l’ Activité-Physique basée sur la Réalité Virtuelle ont considérablement améliorés ces résultats de l’échelle de Borg.
Tandis que l’ Entrainement cérébral a montré une amélioration significative dans les 4 premières séances sulement.
Les participants étaient beaucoup plus satisfaits par l’Activité-Phyqiue, basée sur la Réalité-Virtuelle (comparé à l’Activité-Physique classique et à l’Entrainement Cérébral).
Les sujets de tous les groupes d’expérimentation, bénéficièrent d’avantages significatifs, par rapport au groupe témoin.

Conclusions :

  • L’ Activité-Physique a donné les meilleurs résultats dans les tests physiques
  • L’ Activité-Physique basée sur la Réalité Virtuelle, a produit des améliorations significatives, des scores physiques et cognitifs
  • L’Entrainement Cérébral (isolé de l’Activité-Physique) a amélioré la capacité cognitive des personnes âgées
    Les personnes âgées, préféraient l’Activité-Physique basée sur la Réalité Virtuelle et l’Entrainement Cérébral (comparativement à l’Activité-Physique simple).
    Ces Activité-Physique basée sur la Réalité Virtuelle et Entrainement Cérébral, sont suggérés aux personnes âgées, pour améliorer les conditions physiques et cognitives.

L’Activité-Physique peut-ele réduire le dysfonctionnement du Système Nerveux Autonome, chez les patients atteints de cancer et de ses survivants?

Les thérapies contre le cancer ont augmenté le taux de survie des patients,

Mais des effets secondaires comme la cardiotoxicité et la neurotoxicité peuvent entraîner un dysfonctionnement du système nerveux autonome, et du système cardiovasculaire .


Cela se traduirait par une diminution de l’activité parasympathique et l’amélioration de l’activité sympathique.

La variabilité de la fréquence cardiaque, qui reflète cette activité du système nerveux autonome, est un outil physiologique précieux puisqu’elle est corrélée à la fatigue, au stress, à la dépression et au risque de décès, lié au cancer.


Cette étude visait à analyser les effets des programmes d’Activité-Physique, sur la modulation du système nerveux autonome, mesurée par le Variabilité de cette Fréquence Cardiaque, chez ces patients atteints de cancer et ses survivants.
Parmi les 252 articles trouvés, six études ont été incluses dans l’examen portant sur 272 participants âgés de 30 à 75 ans.
Les programmes d’Activité-Physique avaient une durée moyenne de 10 semaines, une fréquence de 3 jours/semaine. Chacune de ces séances, furent d’ une durée moyenne de 78 minutes.


Et oui,
Les programmes d’ Activité-Physique , peuvent avoir des effets positifs sur le contrôle global du Système Nerveux Autonome, chez les patients atteints de cancer et ses survivants.


Cette méta-analyse montre que l’Activité-Physique peut augmenter la variabilité globale de la fréquence cardiaque, ainsi que de nombreux autres indices, reflétant la stimulation de cette activité du système nerveux parasympathique.
En raison du faible nombre d’interventions effectuées sur la variabilité de la fréquence cardiaque, l’Activité-Physique et le cancer, Aucune autre conclusion ne peut être tirée.
Par conséquent, des recherches futures sont nécessaires pour comparer les résultats et fournir des renseignements plus précis sur le type et l’intensité d’Activité-Physique requise, pour améliorer le contrôle global du système nerveux autonome, et réduire son dysfonctionnement, chez les patient atteint de cancer.

« Activité physique et loisirs actifs avant et pendant le COVID-19 : l’Etude_Notre vie à la maison »

L’objectif était d’examiner les effets des « restrictions de confinement » liées au COVID-19 sur la réalisation des recommandations, liées à notre participation à l’ activité physique. Etude menée en Australie, chez une population âgées de 5 à 75 ans.
Les adultes (1 360) et les adolescents (1 292) ont déclaré avoir pratiqué 30 ou 60 minutes d’activité physique d’intensité faible à élevée, fait des exercices de renforcement musculaire et participé à 11 comportements actifs, durant leurs loisirs. Observations menées en février 2020 (avant le COVID-19) et en avril/mai. (pendant les restrictions, liées au confinement).
Les parents ont également déclaré des activités pour leur enfant (147 enfants agés de 5 à 12 ans).
Des analyses par régressions logistiques, ont évalué les différences, entre ces périodes : Avant et Pendant le Confinement. Ainsi que l’influence du sexe.

Donc,
Comparativement à février, en avril/mai, les enfants étaient moins susceptibles de répondre aux recommandations d’activité physique ; les adolescents de sexe masculin, mais non de sexe féminin, étaient moins susceptibles de participer à de l’activité physique ; et les adultes étaient plus susceptibles de participer à de l’activité physique, mais moins susceptibles de respecter les recommandations, concernant le renforcement musculaire.
Dans tous les groupes d’âge, un plus grand nombre de participants ont déclaré faire de la marche, des exercices de renforcement musculaire à la maison, du yoga/Pilates/étirements à la maison.

Conclusions :
Parmi les groupes d’âge et selon le sexe, les restrictions relatives au confinement, ont eu des effets différents sur l’activité physique et les loisirs actifs.

Suite à cette situation liée au Covid_19,

  • les Stratégies de Promotion de l’Activité-Physique qui ciblent les enfants et les adolescents
  • les Options d’Activité-Physique à la maison
  • la Nouvelle Participation à des Activités-Physique
    Sont essentielles pour Sortir dd cette période de Confinement et permettre le Soutien de notre Santé

L’activité physique, enrichie sur le pan cognitif, peut favoriser la compétence motrice et la fonction exécutive, dès l’âge préscolaire

La relation entre l’activité physique, les habiletés motrices et les fonctions cognitives chez les enfants reçoit une attention considérable.
Cependant, pour transformer les preuves scientifiques en pratiques pédagogiques, nous devons mieux comprendre quelles caractéristiques qualitatives de l’activité physique, conviennent le mieux pour stimuler les habiletés motrices et les fonctions exécutives. Considérations, permettant aux enfants de développer leur plein potentiel.
Donc,
Le but de cette étude pilote était d’évaluer les effets de l’activité physique, enrichie sur le plan cognitif. Effets, sur le développement des habiletés motrices et des fonctions exécutives de base, à l’âge préscolaire.

Un échantillon de 36 enfants (19 filles; 17 garçons) âgés de 3 à 6 ans a été divisé en deux groupes d’intervention :

  • les fonctions exécutives parascolaires enrichies de défis cognitifs
    ou,
  • les fonctions exécutives parascolaires enrichies de natation (séances de 45 minutes deux fois par semaine pendant 12 semaines).
    Et,
  • un groupe témoin qui n’a exercé aucune fonction exécutive après l’école.
    Avant et après la période d’intervention, on a évalué,
  • les habiletés motrices grossières et fines des enfants à l’aide des échelles motrices du développement (échelle de Peabody)
    Et,
  • les fonctions exécutives de base (mémoire de travail, inhibition et souplesse cognitive).
    Résultats : Seuls les enfants affectés à l’intervention enrichie en activité physique, ont montré des améliorations significatives de la motricité globale et de la mémoire de travail.

Les résultats suggèrent que l’enrichissement cognitif en activité physique est un moyen viable de « combler deux besoins (promotion du développement moteur et cognitif) par un seul acte » dès l’âge préscolaire.

Cette étude n’est pas sans limites.
Il a été impossible de recueillir des renseignements généraux sur le statut socioéconomique, l’éducation des parents et les habitudes de vie des familles.
Il s’agit d’une limitation pertinente, car les fonctions motrices fines et exécutives, présentent des disparités de statut socioéconomique dès l’âge préscolaire (Lawson, Hook et Farah 2018; Liu, Hoffmann et Hamilton 2017; Morley et al. 2015).

Plus précisément, cela peut avoir joué un rôle dans la détermination des différences de base dans les habiletés motrices fines.
D’autres limites sont la taille relativement petite de l’échantillon, ce qui réduit le caractère généralisable de nos résultats.


Cependant, la taille des effets peut fournir des informations utiles pour calculer la taille de l’échantillon, pour de futures études bien étayées.
Une autre limite est l’absence de suivi pour déterminer le maintien des effets au fil du temps.
Enfin, les effets du contenu et de la prestation dans les deux conditions d’intervention, ne peuvent être dissociés ni de leurs contextes différents, ni des caractéristiques personnelles des deux instructeurs différents, qui ont permis ces deux interventions.

Malgré ces limites, l’étude apporte la preuve que l’Activité-Physique enrichie, (variabilité de la pratique, résolution de problèmes, interférence contextuelle, contrôle mental) peut permettre de maintenir l’engagement cognitif des enfants, créant des conditions favorables à la promotion conjointe de la motricité et du développement des fonctions cognitives.

Un protocole de coordination, des intervenants des collectivités rurales, Pour la mise en œuvre de la surveillance de l’Activité-Physique des jeunes, à l’échelle de la collectivité, dans les Systèmes Scolaires

La surveillance systématique des comportements liés à l’Activité-Physique des jeunes, au moyen d’efforts de surveillance systématiques,
Est essentielle pour :

  • Cerner les tendances liées à l’âge et au sexe
  • Détecter les disparités sous-jacentes
    Et,
  • Eclairer les décisions concernant l’affectation des ressources et l’élaboration de politiques.
    Les systèmes de surveillance nationaux existants, comme le Système de surveillance des comportements à risque chez les jeunes, Peuvent aider les collectivités à prendre des décisions locales, fondées sur des données concernant les possibilités d’activité physique.

Toutefois, ils sont limités, pour fournir des données opportunes, et propres à la collectivité.


Pour influencer les programmes communautaires d’activité physique et éclairer l’action locale, il est important de saisir les principales sources de données, provenant d’une population cible localisée. Population, liée géographiquement et temporellement, au sein de la communauté d’intérêt.

Facile à dire…
La coordination des efforts de veille locale, dans de nombreux systèmes liés à l’activité physique et à la santé des jeunes,
Peut constituer une approche utile pour recueillir des données locales pertinentes.
Donc,
L’équipe de recherche, a collaboré avec les services de santé locaux de 2 collectivités rurales,
Pour coordonner les écoles dans la mise en œuvre de cette surveillance de l’activité physique des jeunes à l’échelle de l’école.

Un accord de partage de données a été conclu entre tous les partenaires. Les administrateurs scolaires et les enseignants ont assisté à des séances de formation en personne, pour une enquête en ligne sur l’activité physique, Et sur la façon d’utiliser les données.

Après la formation, les étudiants ont reçu des identifiants personnalisés pour remplir le sondage une fois par semestre, sur une période scolaire de 2 ans.


Dans les deux collectivités, 23 enseignants et administrateurs ont assisté aux séances de formation animées par les services de santé locaux et l’équipe de recherche.
Au cours de la première année, un total de 465 élèves de la 3e à la 6e année étaient inscrits dans les écoles participantes.

  • Les taux de réponse au sondage variaient de 86,1 % à 95,4 %, selon la collectivité et le semestre.
    Au cours de la deuxième année, 501 élèves de la 3e à la 6e année étaient inscrits.
    Les taux de réponse variaient de 86,3 % à 89,6 % à l’automne. Un protocole de coordination des services de santé locaux, et des intervenants communautaires,
    Constituait une stratégie efficace pour la mise en œuvre de la surveillance de l’activité physique chez les jeunes.
    Les ententes de partage de données, permettent d’obtenir des données communautaires accessibles, pertinentes et à jour.
  • Des ateliers de formation sur les données, soutiennent les collectivités dans leurs efforts de veille.
  • La veille en tant que pratique éducative standard, produit des estimations de l’activité physique, pour une population locale.
  • Les données locales peuvent orienter les décisions communautaires concernant les possibilités qu’ont les jeunes, de participation à l’activité physique.

Effets des interventions, visant à promouvoir l’activité physique pendant la récréation, dans les écoles primaires

L’activité physique est recommandée pour notre développement, surtout pendant l’enfance et l’adolescence.
Néanmoins, malgré une grande diffusion des connaissances sur les avantages de l’activité physique pour la santé et la qualité de vie, une partie considérable des enfants et des adolescents ne suivent pas les recommandations quotidiennes en matière d’activité physique.

Au Quotidien, es lignes directrices suggèrent 60 minutes ou plus d’activités physiques au, d’intensité faible à élevée.
En particulier chez les enfants, la promotion de l’activité physique est très complexe.
Nous savons aujourd’hui, que le Comportement Actif est non seulement déterminé par des Facteurs Individuels, Mais, on se doit également considérer ces impacts de Facteurs Sociaux, Economiques et Environnementaux.

Il est donc nécessaire, d’étudier la promotion de l’activité physique dans les différents contextes dans lesquels les enfants évoluent, en reconnaissant ses différentes possibilités et ses spécificités.

Il est largement reconnu, que l’école est un environnement au potentiel majeur, pour la mise en œuvre de stratégies visant à promouvoir l’activité physique,
Et,
Certains efforts sont préconisés, à l’égard de cette promotion de l’Activité Physique, dans les périodes de Récréation Scolaire. Périodes, où les enfants peuvent choisir des activités libres non structurées (ex. jeux entre camarades).
Dans ce sens, outre la possibilité de promouvoir l’activité physique , les recherches suggèrent que ce Temp de Récréation est également important pour le développement et l’exploration de différentes compétences motrices, ainsi que pour cette mise en exergue de la Cohésion Sociale.

Donc,
Plusieurs stratégies ont été utilisées, notamment :

  • le marquage des terrains de jeux
  • la délimitation des zones d’activités physiques
  • les activités de groupe
  • la disponibilité de l’équipement et des installations sportives Les périodes de récréation variaient de 20 à 94 minutes par jour. Le temps d’observation prenant place dans ces études, variait de 6 semaines à 2 ans.

Et oui,
Les interventions fondées sur des modifications de l’environnement scolaire, telles que la Délimitation des Zones d’Activités-Physiques, les Activités de Groupe, la Disponibilité de l’Equipement et des Installations Sportifs, Sont des indices dont la considération est peu coûteuse et rentable, Pour Accroître cette Participation à l’Activité-Physique pendant les Récréations Scolaires.

Estimation des avantages économiques mondiaux, liés aux populations participant à l’Activité-Physique, sur 30 ans (2020-2050)

Notre Trop Faible Participation à l’Activité-Physique, est l’un des principaux facteurs de risque de décès,
Soit, un problème mondial de santé publique, associé à jusqu’à 5 millions de décès prématurés chaque année (hypertension et diabète, santé mentale, qualité de vie globale).
Malgré ces bienfaits bien établis pour la santé, cette participation insuffisante à l’activité physique, est devenue de plus en plus répandue au cours des dernières décennies. À l’échelle mondiale, on estime qu’environ 30 % de la population est sédentaire.
Dans les pays à revenu élevé, la part de la population sédentaire, est passée de 31,6 % à 36,8 % entre 2001 et 2016.

Les études existantes qui analysent la charge économique d’une activité physique insuffisante, sont généralement menées au niveau national et appliquent l’approche du “coût de la maladie”, en variant les coûts directs et indirects, et les conditions de santé considérées.
D’importantes économies potentielles et des avantages pour la santé, sont liés à une population plus active physiquement.
Par exemple, les personnes en meilleure santé peuvent vivre plus longtemps et être plus productives que les personnes en mauvaise santé. Elles peuvent gagner plus de revenus, et consommer plus au fil du temps.
Les avantages d’être en meilleur état de santé, s’appliquent alors non seulement à l’individu lui-même, mais créent également des effets positifs dans l’économie, sur les entreprises, le gouvernement,…. Parce qu’ils peuvent consommer plus, économiser plus et payer plus d’impôts pour plus longtemps.

Cette étude estime de façon exhaustive, le coût macroéconomique global de la Sédentarité, à l’aide d’un nouveau modèle d’équilibre général. Modèle, qui permet de saisir les effets à long terme et de deuxième ordre. Ainsi que la mise en évidence des avantages potentiels pour la santé et l’économie, associés à l’augmentation de notre participation à l’Activité-Physique. Modèle établi en complément, du récent Plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030.


Le modèle utilisé dans cette étude, établit un lien entre la Sédentarité et l’offre de main-d’œuvre, en raison de la surmortalité et de la Réduction de la Productivité. Il estime les avantages économiques potentiels, liés à l’augmentation des niveaux nationaux d’activité physique (à la limite inférieure de la fourchette recommandée par l’OMS de 2020).


Si l’ensemble de la population adulte faisait au moins 150 min d’activité physique de faible intensité par semaine, il y aurait une augmentation cumulative du produit intérieur brut mondial de l’ordre de 6,0 à 8,6 Milliards de dollars américains, au cours de la période de 2020 à 2050 (aux prix de 2019).
Les résultats varient d’un pays à l’autre. Ce sont les États-Unis qui, selon les estimations, enregistrent les plus grands avantages économiques par habitant et en termes absolus.


Nos résultats devraient encourager les organisations et politiques, à développer de nouveaux programmes et à promouvoir l’activité physique de la population, en particulier dans les pays à revenu élevé.

De telles politiques pourraient non seulement contribuer à une meilleure santé de la population et à une baisse de la mortalité, Mais aussi à des avantages économiques substantiels, associés à une croissance de ces productivité et prospérité.
Augmenter les niveaux d’activité physique de la population mondiale, pour qu’ils atteignent au moins le seuil inférieur de la fourchette des lignes directrices de l’OMS de 2020 (150 minutes d’activité physique de faible intensité, par semaine), pourrait (selon les estimations de cette contribution cumulée à l’économie mondiale) permettre des économies de l’ordre de 8,6 Milliards de dollars américains d’ici 2050 (aux prix de 2019) Cette situation, suggère donc un avantage économique potentiel, de ces Politiques de Promotion de l’Activité-Physique, en particulier dans les pays à revenu élevé où les niveaux d’activité physique sont actuellement, les plus faibles.