L’influence de l’utilisation des terres urbaines et des installations de transport en commun, sur les déplacements actifs à Wellington, en Nouvelle-Zélande

L’activité physique présente de nombreux avantages pour la santé physique et psychologique. Les déplacements actifs (marche ou vélo) peuvent aider à respecter les recommandations en matière d’activité physique.


Cette étude a examiné les différences socioéconomiques, liés aux trajets actifs. Elle a évalué l’impact des politiques urbaines concernant l’utilisation des sols et le transport public, sur les trajets actifs (dans la région de Wengton en Nouvelle-Zélande).
Nous avons combiné les données de l’Enquête sur les voyages des ménages de la Nouvelle-Zélande et les données du SIG sur l’utilisation des terres et les installations de transport en commun avec celles du Wellington Integrated Land-Use, Transportation and Environment (WILUTE).

Le modèle, mesure les changements dans les déplacements actifs, associés aux changements dans l’environnement bâti.

Les résultats indiquaient que les personnes bénéficiant d’un niveau de revenu élevé, étaient plus susceptibles d’entreprendre ces périodes de déplacements actifs.
Plusieurs facteurs d’utilisation du sol et liés au transport, étaient associés aux déplacements actifs.
et les résultats de la modélisation ont montré une augmentation potentielle des déplacements actifs, à la suite d’une augmentation de la fréquence des autobus et des frais de stationnement.

Donc oui,
Les politiques régionales visant à stimuler les facteurs environnementaux, qui affectent directement ou indirectement les déplacements actifs, Peuvent constituer une stratégie prometteuse pour accroître crttr Participation à l’Activité-Physique de la population.
L’accès et la fréquence des transports publics dans le quartier, peuvent faciliter un mode de déplacement actif, pour l’ensemble de la population, sans nuire aux groupes de résidants défavorisés.

La participation des personnes handicapées à l’activité physique : une perspective mondiale

Environ 15 milliards de personnes dans le monde, vivent avec un handicap physique, mental, sensoriel ou intellectuel.
Environ 80 % dentre eux, se trouvent dans des pays pauvres et à niveau de revenu intermédiaire.
La série d’articles examinés donne un aperçu global d’une prévalence. Prévalence des avantages, liés aux politiques de promotion de l’activité physique, pour les personnes handicapées.

Les personnes handicapées sont de 16 à 62 % moins susceptibles de respecter les lignes directrices en matière d’activité physique. Elles sont plus susceptibles de présenter de graves problèmes de santé liés à cette sédentarité, comparés aux personnes non handicapées.
Les méta-analyses ont montré que l’activité physique a des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, la santé musculosquelettique, les facteurs de risque cardio-métaboliques et sur la santé mentale et cérébrale.

Ces méta-analyses montrent également que les bienfaits pour la santé peuvent être obtenus même avec moins de 150 minutes d’activité physique par semaine, et suggèrent qu’une faible participation à l’ activité physique est meilleure qu’aucune.
Les hommes politiques sont de plus en plus conscients des besoins de ces personnes handicapées, en matière de participation à l’activité physique.
Les plans d’action en matière d’activité physique partout dans le monde, doivent être adéquatement financés, surveillés et appliqués. Oui, pour vraiment faire progresser les droits fondamentaux des personnes handicapées, liés à cette Participation à l’Activité-Physique.

Oui, les Faits sont Attestés. La Prise de Conscience gagne du terrain. Agissons !

Remplacer les déplacements passifs par des déplacements actifs – Quel est le potentiel, chez les adolescents ?

L’activité physique favorise une croissance et un développement sains chez les jeunes (Hallal et coll., 2006).
Les données indiquent que les habitudes d’activité physique établies pendant l’adolescence, sont susceptibles de perdurer jusqu’à l’âge adulte (Herman et coll., 2009).

Par conséquent, cette période de développement est une fenêtre critique, au cours de laquelle il faut intervenir (Herman et coll., 2009; Hills et coll., 2007).
Les déplacements actifs, se définissent par l’utilisation de moyens de transport non motorisés, comme la marche et le vélo pour se rendre à une destination et en revenir.
Ils constituent une source importante d’activité physique (Biggar, 2019).
Les recherches indiquent que les voyages actifs représentent une proportion importante, de cette Activité-Physique quotidienne des adolescents (Rainham et coll., 2012; Stewart et coll., 2017).
Par exemple, Stewart et al. (2017) ont constaté que les adolescents qui faisaient des déplacements actifs pendant au moins un de leurs trajets scolaires quotidiens, étaient plus susceptibles de participer à des niveaux suffisants d’activité physique.
Cette étude visait à caractériser les habitudes de voyage des adolescents, vers diverses destinations. Ainsi qu’à à déterminer, quels étaient ces “voyages passifs” qui pourraient être remplacés par des voyages actifs, ainsi que les caractéristiques associées à ces voyages.
Les analyses étaient fondées sur 2 192 élèves du secondaire de l’État de Victoria âgés de 12 à 17 ans et sur des données de carnet de voyage de 24 heures (Enquête sur les activités liés aux déplacements, pour l’État de Victoria de 2012 à 2016).
Les seuils de distance réalisable pour la marche et le vélo ont été déterminés, par rapport aux distances déclarées, pour la marche et le vélo (pour cette population de l’étude).
Des tests de comparaison ont été effectués pour déterminer si les habitudes de déplacement diffèrent selon les caractéristiques sociodémographiques.
Les analyses de régression logistique multiniveaux, ont permis de cerner les caractéristiques des Personnes, qui pourraient remplacer les voyages passifs par des voyages actifs, et les caractéristiques des Voyages passifs qui pourraient être remplacés par des voyages actifs.
Et oui,
Environ 11 % des adolescents pourraient remplacer au moins un de leurs courts trajets passifs, par de la marche
Et,
48 % pourraient remplacer au moins un de leurs courts trajets passifs par le vélo.
De tous les voyages passifs enregistrés, environ 8 % pourraient être remplacés par la marche et 44 % par le vélo.

L’importante proportion de voyages passifs remplaçables par un déplacement en vélo, exige que l’on mette davantage l’accent sur l’encouragement, lié à l’utilisation du vélo.
Les déplacements actifs sont une source importante d’activité physique pour les adolescents.
Notre étude a révélé que le comportement des adolescents en matière de voyage diffère selon l’âge, le sexe, le désavantage au niveau de la région de résidence.
Il est possible de remplacer les voyages passifs par des voyages actifs, particulièrement pour les voyages de loisirs, plutôt que pour des voyages à l’école.
La proportion relativement élevée de trajets passifs remplaçables à l’intérieur d’une zone cyclable, nécessite une attention particulière pour améliorer les infrastructures cyclables sûres et connectées. Situation, permettant d’encourager davantage le cyclisme.
Oui,
Bien que la transition vers les voyages actifs soit un processus complexe et à long terme, la promotion des voyages actifs chez les adolescents peut profiter à la santé et à l’environnement.

L’Activité-Physique pour les personnes souffrant d’Hypertension : il est temps d’en souligner les Bienfaits sur le Cerveau et la Cognition

L’hypertension touche plus de 40 % des adultes dans le monde. Elle est fortement associée aux maladies coronariennes, aux accidents vasculaires cérébraux et à l’insuffisance cardiaque.


La prévalence de l’hypertension chez les personnes âgées est élevée (c.-à-d. environ 70 %-80 %).
Au cours de ces dernières années, nous avons également observé, une croissance des diagnostics d’hypertension chez les enfants et les adolescents .
Actuellement, la prévalence de l’hypertension artérielle est supérieure à 10% chez les enfants d’âge scolaire américains. Ce qui est inquiétant, puisque l’hypertension peut endommager les structures et les fonctions cérébrales. Situation conduisant, à des fonctions cognitives altérées.

De plus, l’hypertension peut provoquer un dysfonctionnement endothélial, une diminution de la perfusion cérébrale et une dégénérescence de la matière blanche.
Dans l’ensemble, ce scénario est associé à un risque accru de démence vasculaire chez les personnes souffrant d’hypertension, en particulier celles qui ont été exposées à cette affection pendant des années.

De plus, on a observé des dommages cérébro-vasculaires. (p. ex., raréfaction micro-vasculaire, ischémie et altération du couplage neurovasculaire et atrophie cérébrale du lobe frontal et de l’hippocampe. Ces dommages cérébro-vasculaires, jouent un rôle essentiel dans l’affaiblissement des fonctions cognitives.

L’Activité-Physique s’est avéré être un outil efficace et complémentaire, pour la gestion de l’hypertension. Cependant, peu d’études ont spécifiquement examiné les effets positifs potentiels de Activité-Physique, sur le cerveau des individus hypertendus.


Les mécanismes physiopathologiques de l’hypertension, suggère que cette Participation à l’Activité-Physique, est un outil important pour prévenir et réduire les dommages cognitifs, causés par l’hypertension.
Nous fournissons également des recommandations d’Activité-Physique, pour ces personnes, ainsi que des suggestions pour promouvoir l’Activité-Physique. Promotion, prenant place d’une méthode, permettant d’accroitre les capacités cognitives, chez ces personnes souffrant d’hypertension.

Applicabilité dans la vie quotidienne
Il a été démontré que l’Activité-Physique est un outil efficace et complémentaire pour le traitement et la gestion de l’hypertension.
Malgré le large éventail d’effets positifs de l’Activité-Physique , le respect des programmes d’Activité-Physique, est faible chez les personnes hypertendues (seulement 32% de cette population) aux États-Unis.
L’observance des traitements contre l’hypertension et les changements de mode de vie ont été étudiés (utilisation de médicaments, Activité-Physique, Tabagisme et Alimentation).

On a constaté que les taux de Participation à l’Activité-Physique étaient les plus faibles (comparativement aux autres traitements). Cohen-Mansfield et Sommerstein ont également démontré que l’adhésion aux programmes d’Activité-Physique , est un phénomène complexe et multifactoriel, qui comprend plusieurs facteurs subjectifs.

Parmis ces facteurs : la Perception du Degré d’Autonomie et le Soutien Social.


Le “United States Preventive Services Task Force” avait récemment souligné que les patients présentant des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, devraient être encouragés à suivre des programmes d’Activité-Physique pour améliorer leur santé.
En outre, une étude récente comprenant 4158 personnes, a montré que fournir des conseils, en soulignant les avantages de l’Activité-Physique, pour ces patients atteints de maladies cardiovasculaires, Est une méthode efficace pour les maintenir ces personnes, engagées dans des programmes réguliers d’Activité-Physique.

Ainsi, nous insistons sur le fait que les patients souffrant d’hypertension doivent être fortement encouragés par (sans s’y limiter) les médecins et autres professionnels de la santé afin d’augmenter la probabilité de l’adhésion aux programmes d’Activité-Physique, et de garantir les avantages possibles pour le cerveau et la cognition.
Parce qu’il a été démontré que ce “Conseil du Médecin est un moyen efficace pour augmenter l’adhésion des patients, Nous croyons que la prescription de Activité-Physique par un médecin, ne devrait pas seulement se concentrer sur les avantages périphériques, mais aussi sur le cerveau et les améliorations cognitives.

Bien entendu, la sensibilisation des patients par les professionnels de la santé, n’est qu’un exemple de la façon de sensibiliser davantage la population, aux avantages que l’Activité-Physique.

D’autres exemples pourraient inclure des annonces d’intérêt public et des campagnes de sensibilisation conjointes, financées par le vaste ensemble de professionnels, liés à la Santé Cardiovasculaires et à celle du Cerveau.


Conclusions
Nous présentons ici des preuves montrant que les personnes souffrant d’hypertension sont plus sensibles aux changements délétères de la structure et de la fonction cérébrales.
Ces changements, peuvent avoir des implications négatives sur la fonction cognitive, rendre cette population plus vulnérable à la démence et à la maladie d’Alzheimer.

Bien que les guides de pratique clinique de l’hypertension fournissent des recommandations sur cette Participation à l’Activité-Physique, ces principaux énoncés ne comprennent pas les avantages probables de cette Participation à l’Activité-Physique, sur la Santé du Cerveau.
À ce jour, peu d’information sont disponibles, sur les effets de l’Activité-Physique, sur la Fonction et la Structure Cérébrovasculaires, Ainsi que sur la Performance Cognitive de personnes, souffrant d’hypertension.

Par conséquent, les études sont nécessaires, pour observer les effets de différents types d’Activité-Physique (Ex. Aérobie et de Résistance) sur la Structure et la Fonction Cérébrovasculaires, et ses implications pour la Performance Cognitive chez les personnes souffrant d’hypertension.

Cependant, étant donné les avantages bien connus de l’Activité-Physique sur le cerveau, sur la performance cognitive, et son rôle protecteur contre la démence, Une règle empirique pour la pratique clinique est que l’impact positif de l’Activité-Physique sur la santé du cerveau doit être mis en avant, auprès de ces patients souffrant d’ hypertension.
L’objectif de cette étude était de fournir la preuve que l’Activité-Physique améliore non seulement les paramètres périphériques sur les individus hypertendus, Mais peut également améliorer les fonctions cérébrales par des modifications moléculaires et structurelles.
L’ effet Positif de l’Activité-Physique, est largement démontré, concernant cette Réduction de la Pression Artérielle. Elle est ainsi recommandée, pour la Prévention et le Traitement de l’Hypertension. En outre, le point principal à souligner est que cette Participation à l’Activité-Physique, est cruciale pour la santé du cerveau, par l’intermédiaire de différents mécanismes.

Parmis ces processus, expiquant ces effets de notre Participation à ‘Activité-Physique, sont énnoncés :

  • La Croissance du Volume de l’Hippocampe
  • L’Amélioration de la Performance, attachée à différentes tâches de Mémoire
  • La Modulation de l’Hémodynamique Cérébrale
  • L’ Amélioration de la production d’IGF-1, de VEGF et de BDNF, liés directement ou indirectement aux fonctions cognitives.

De plus, nous avons montré que l’Activité-Physique permet d’ Atténuer l’Hyperactivation Sympathique, ce qui peut avoir des implications positives sur la Circulation Sanguine Cérébrale et la Cognition.

Nous croyons que si les patients prennent conscience de la façon dont l’hypertension peut altérer la mémoire, l’ attention et le contrôle inhibiteur sur leur vie quotidienne,
Ils seraient plus susceptibles de participer à des programmes d’Activité-Physique.
En outre, nous suggérons fortement aux médecins, de souligner l’importance d’une Participation Régulière à l’Activité-Physique, pour la gestion de l’hypertension.


Pourquoi ?


Afin d’Accroitre le degré d’Adhésion du patient à un programme d’Activité-Physique.
De plus, en raison de la Croissance du Vieillissement dans le monde, le message pour les patients souffrant d’hypertension devrait se concentrer sur trois piliers :
1) le Cœur
2) le Cerveau
3) les Bienfaits Cognitifs

Les patients hypertendus devraient effectuer au moins,

  • 150 minutes d’Activité-Physique de type Aérobie de Faible Intensité, par Semaine
    Ou,
  • 75 minutes d’Activité-Physique de type Aérobie de Haute Intensité, par Semaine
    Et, des activités de Renforcement Musculaire au moins 2 Jours par Semaine
    (En l’absence de contre-indications spécifiques)

Le message simple :

  • « s’Asseoir Moins, Marcher Plus et Faire de l’Activité-Physique » pourrait être mis en place, dans la pratique clinique, comme approche initiale. Approche, permettant d’Encourager un Mode de Vie Plus Actif chez les patients hypertendus. En particulier, chez ces personnes très sédentaires.

Activité Physique et Santé du Cerveau

L’activité physique a été centrale dans la vie de notre espèce pendant la majeure partie de son histoire, et a ainsi façonné notre physiologie au cours de l’évolution.


Cependant, ce n’est que récemment que les conséquences pour la santé d’un mode de vie sédentaire et d’une alimentation riche en calories, deviennent évidentes.


Il a également été reconnu que le mode de vie et l’alimentation peuvent induire des modifications épigénétiques qui modifient la structure de la chromatine et l’expression des gènes, provoquant ainsi même des résultats métaboliques héréditaires.


De nombreuses études ont montré que l’activité physique peut inverser au moins certains des effets indésirables du mode de vie sédentaire, et peut également contribuer à retarder le vieillissement du cerveau et des pathologies dégénératives (telles que la maladie d’Alzheimer, le diabète et la sclérose en plaques).


Plus important encore,
Il a également été reconnu que le mode de vie et l’alimentation, peuvent induire des modifications épigénétiques, qui modifient la structure de la chromatine et l’expression des gènes.


Situations, provoquant des résultats métaboliques héréditaires.
De nombreuses études ont montré que l’activité physique peut inverser au moins certains des effets indésirables du mode de vie sédentaire, et peut également contribuer à retarder le vieillissement du cerveau et des pathologies dégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, le diabète et la sclérose en plaques.


Et oui, l’Activité-Physique améliore nos Aptitudes Cognitives et notre Mémoire. Elle bénéficie d’effets analgésiques et antidépresseurs, et induit un sentiment de bien-être.

Dans cette revue a été discuté des mécanismes potentiels, sous-jacents aux effets de l’activité physique sur la santé du cerveau.


Comment ?
En se concentrant sur les hormones, les neurotrophines et les neurotransmetteurs, dont la libération est modulée par l’activité physique , ainsi que et les voies extra-cellulaires qui régulent l’expression de certains des gènes impliqués.

Notre Participation régulière à l’Activité-Physique, a une variété d’effets positifs sur le corps humain. De la régulation de la santé cardiorespiratoire et cardiovasculaire, à l’amélioration de la glycémie et de ces impacts de l’insuline.


En outre, c’est une façon de maintenir non seulement un corps sain, mais aussi un esprit sain, à tout âge.


Concernant la Santé du Cerveau en particulier,
Cette participation à l’Activité-Physique peut représenter une stratégie non pharmacologique (et parfois agréable) pour retarder les effets du vieillissement physiologique et de la neurodégénérescence pathologique.

Cependant, bien que des ordonnances d’Activité-Physique ( fréquence, intensité, type et durées) aient été données (pour les personnes souffrant d’hypertension, par exemple),
Nous ne pouvons pas encore nous référer à des prescriptions d’Activité-Physique spécifiques, pour maximiser les effets positifs sur la cognition.


D’autres études sont donc nécessaires pour évaluer plus précisément, comment les facteurs qui influencent le fonctionnement du cerveau, évoluent en fonction du type, de l’intensité et du moment de Participation à l’Activité-Physique.


D’autres études sont également nécessaires pour comprendre l’interaction entre les nombreuses molécules dont les niveaux changent pendant/après cette participation à l’Activité-Physique.


L’Activité-Physique induit, en effet, une variété d’effets cellulaires et moléculaires, tant dans la périphérie que dans le cerveau.


Comme nous l’avons vu, chaque molécule/groupe de molécules affecte probablement différents aspects de la fonction cérébrale, mais leurs effets synergiques contribuent à la santé du cerveau dans son ensemble.

Parmi tous ces facteurs, un rôle clé semble être joué par le Facteur Neurotrophique Dérivé du Cerveau (Brain-Derived-Neurotrofic-Factor), suite à notre participation à l’Activité-Physique, cette molécule est produite dans la périphérie et peut également traverser la barrière Hémato-Encéphalique.


De plus, une partie du “BDNF” est directement produite dans le cerveau, sous l’effet d’autres molécules.


Molécules, dont certaines sont également libérées dans la périphérie, d’une manière dépendante de l’activité physique.
Ces molécules traversent alors la barrière Hémato-Encéphalique , où ils affectent la fonction des protéines présentes (soit au niveau transcriptionnel ou post-transcriptionnel).


Ces effets, dépendent également des conditions physiques de chacun, précédant cette Participation à l’Activité-Physique.
Dans ce contexte, une autre question se pose en ce qui concerne les difficultés réelles des personnes âgées et des patients atteints de neurodégénérescence, à participer volontairement, à de l’ Activité-Physique.

Fait intéressant, un article récent rapporte que la stimulation électrique neuromusculaire, peut augmenter la concentration sérique de BDNF et de lactate, et pourrait donc représenter une solution pour les personnes qui ne sont pas en capacité de Participer à l’Activité-Physique, de façon suffisante.


Il faut également considérer qu’un pourcentage important de personnes ayant un mode de vie sédentaire et dépendant de l’ordinateur, considèrent l’activité physique non seulement difficile, mais aussi ennuyeuse. Ces personnes manquent donc de motivation, pour mettre en place cette participation à l’Activité-Physique.


De ce point de vue, une proposition difficile a été faite dans un article récent, dans lequel les auteurs ont rapporté qu’une participation à l’Activité-Physique, basée sur la réalité virtuelle, peut être utile pour les personnes qui ne peuvent pas et / ou n’aiment pas se déplacer.

Les auteurs suggèrent que les jeux permettant cette Participation à l’Activité-Physique, peuvent également être utiles pour les enfants ayant une déficience motrice, ainsi que pour les personnes en rééducation et pour les personnes âgées.
Ce contexte d’un jeu virtuel, peut également aider, dans le cas d’ enfants et des adolescents, ayant des déficiences intellectuelles.


Car oui, ces enfants souffrent également souvent, d’un faible état de “forme-physique.
Nous sommes maintenant conscients, que les thérapies pharmacologiques devraient idéalement être façonnées sur des patients individuels en raison des différences génétiques et épigénétiques, affectant nos réponses aux médicaments.


En ce qui concerne l’activité physique, l’adaptation des prescriptions aux individus est d’autant plus difficile, que la capacité à faire de l’Activité-Physique, ainsi que les résultats associés, dépendent probablement d’un ensemble plus large de gènes (et leur contexte épigénétique).

Par exemple, des polymorphismes d’un seul nucléotide ont été observés dans un certain nombre de gènes. Gènes, qui codent les protéines impliquées dans la relation activité physique/Etat de Forme physique (exemple, les gènes codant BDNF et l’allèle e4 de l’apolipoprotéine apoE, ou les gènes codant les protéines musculaires, comme l’actinine).


Ces considérations deviennent beaucoup plus strictes lorsque nous nous concentrons sur le système nerveux (chaque cerveau est unique en raison des particularités génétiques et épigénétiques qui s’accumulent tout au long de notre vie (Effets de l’apprentissage et des expériences).


Or, bien que ces concepts soient clairs au niveau théorique, les applications pratiques en sont encore à leurs balbutiements, même si elles progressent rapidement.

À l’avenir, les modèles animaux seront certainement utiles pour étudier les corrélations entre des gènes spécifiques et résultats spécifiques, liés à cette participation à l’Activité-Physique.

D’autre part, d’autres études sur les humains seront utiles, à condition que des interventions plus homogènes et des méthodes de mesure normalisées soient utilisées, pour évaluer les modifications des paramètres clés qui dépendent de cette participation à ‘Activité-Physique.
Enfin, comme l’espérance de vie augmente partout dans le monde, il est de la plus haute importance pour nous tous, de :

  • Maintenir l’indépendance dans les activités de la vie quotidienne et un Sentiment de Bien-Etre
    Aussi longtemps que possible.
    Puisque l’activité physique peut clairement contribuer à améliorer la condition physique ainsi que l’état mental,
    Une tâche sociale et politique, devrait être attachée à Promouvoir les conditions qui permettent la réalisation de Programmes d’ Activité-Physique pour l’ensemble de la population.
  • Notamment, pour les personnes âgées et les enfants.
    En particulier, nous suggérons que l’ensemble de a population soit encouragée par les médecins pour Participer à l’Activité-Physique. Encourager la population, en soulignant l’impact et l’efficacité plus élevés de cette Participation Régulière à l’Activité-Physique de Faible Intensité, comparé aux épisodes ponctuels d’Activité-Physique, d’Intensité Elevée.

“Manger-Bouger”…Mais où résident-ils ? Regardons cela de plus prêt

Un outil valide et fiable pour évaluer les caractéristiques obésogènes de l’environnement bâti

Le manque d’activité physique et la surconsommation d’aliments riches en calories sont associés au surpoids et à l’obésité.


L’environnement du lieu de résidence, peut stimuler ou entraver le développement et/ou le maintien d’un mode de vie sain.


Pour améliorer la recherche sur l’ “obesogénicité” des environnements de résidence,


Des méthodes d’évaluation fiables, valides et pratiques sont nécessaires, concernant ces caractéristiques obésogènes potentielles de nos environnements de résidence.


Cette étude examine la fiabilité et la validité d’un outil (le SPOTLIGHT-Virtual Audit Tool : “Outil de Projection, sur une Veille Virtuelle), qui utilise des techniques de télédétection (fonction Street View dans Google Earth) pour l’évaluation de l’ “obesogénicité” environnementale.

Méthodes :

Un total de 128 segments de rue dans 4 quartiers urbains des Pays-Bas (hétérogènes en termes de statut socio-économique et de densité résidentielle ) ont été évalués à l’aide de cet outil de veile.
Parmis ces caractéristiques environnementales, furent relevées, celles liées à,

  • la marche
  • l ‘utilisation du vélo
  • aux transports en commun
  • l’esthétique
  • l’aménagement du territoire
  • aux épiceries et aux restaurants
    Et,
  • aux installations pemettant de participer à l’activité physique
    Pour évaluer la concordance de la fiabilité, entre ces outils d’observation et la situation de vie réelle, des calculs (Accord de Pourcentages et Indice de Cohen Kappa) ont été utilisés.

Résultats :
Cette fiabilité globale des observations, attachée à l’ensemble de ces critères retenus, fut élevée ( avec un accord global de 95,6 %).

La validité du critère était importante à élevée pour la plupart des catégories, allant d’un accord de 87,3 % à un accord de 99,9 %, avec une note globale de 95,6 %.


Conclusion :

Ces résultats suggèrent que l’outil d’audit virtuel SPOTLIGHT est un outil de télédétection hautement fiable et valide pour évaluer les caractéristiques environnementales potentiellement obésogènes.


Estimation des avantages économiques mondiaux, liés aux populations physiquement actives, sur 30 ans (2020-2050)

Quels sont les objectifs?
Nous évaluons les avantages potentiels d’une meilleur participation à l’ activité physique, pour l’économie mondiale (pour 23 pays et le reste du monde), de 2020 à 2050.
Les principaux facteurs pris en compte dans l’évaluation économique sont la Surmortalité et une plus Faible Productivité.
Cette étude utilise 3 méthodologies.
Premièrement, nous estimons l’association entre l’inactivité physique et la productivité sur nos lieux de travail, en utilisant des modèles d’analyse des données (régression multivariables, avec des données) sur 120 143 personnes au Royaume-Uni et dans six pays asiatiques (Australie, Malaisie, Hong Kong, Thaïlande, Singapour et Sri Lanka).

Deuxièmement, nous analysons l’association entre l’activité physique et le risque de pathologies, au moyen d’une analyse (de méta-régression), prenant source, dans les données de 74 études antérieures, à l’échelle mondiale.
Enfin, les effets estimés sont combinés dans un modèle macroéconomique, permettant de projeter les avantages économiques de l’activité physique au fil du temps.


Alors, quels sont les résultats ?
Faire au moins 150 minutes d’activité physique de faible intensité par semaine ( limite inférieure de la fourchette recommandée par les lignes directrices de l’OMS, de 2020), Entraînerait une Croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de 0,15 % à 0,24 % par an d’ici 2050 (en utilisant les prix de 2019).

Les résultats varient selon les pays en raison des différences dans les niveaux de référence de l’activité physique et du produit intérieur brut mondial par habitant.


Conclusions
Une Croissance de Participation Publique à l’Activité-Physique, conduirait à :

  • une Réduction du Risque de Décès et de Pathologies, chez ces personnes en âge de travailler. la mortalité et de la morbidité en âge de travailer.
  • Une Croissance de la Productivité (en particulier, par une baisse du nombre d’absences au travail), conduisant à des gains économiques substantiels pour l’économie mondiale.

– “Manger-Bouger! Tu as vu où j’habite!?” -“Nous allons voir ce qu’il en est” : Environnements obésogènes : examen systématique de l’association entre l’environnement physique et le poids des adultes”

La prévention de l’obésité est une priorité de santé publique mondiale en raison de l’augmentation mondiale de la prévalence de l’obésité, et des maladies chroniques qui y sont associées.
Bien que des Facteurs Génétiques puissent sous-tendre la propension des individus à devenir obèses, le rythme auquel la prévalence de l’obésité a augmenté au niveau de la population au cours des dernières décennies indique des Causes Sociales et Environnementales.
L’indice de masse corporelle (IMC) d’un individu est principalement déterminé par la consommation d’énergie (alimentation) et la dépense d’énergie (activité physique/comportement sédentaire). Ces comportements liés au bilan énergétique, sont influencés par une gamme de facteurs déterminants.

Une catégorie importante de déterminants, prend pace de ces possibilités d’apport calorique et de dépense calorique. Ou leur absence, au sein de cet environnement de l’individu.
Par exemple, le comportement alimentaire peut être influencé par l’accès à différents aliments, par divers types de points de vente et de services. De même, les niveaux d’activité physique peuvent être influencés par l’accès aux installations de loisir ou sportives, aux espaces verts ou aux parcs, ainsi qu’aux infrastructures de transport et à l’utilisation des terres.
Certains milieux peuvent être plus « obésogènes » que d’autres, de sorte qu’ils sont plus susceptibles de favoriser la prise de poids et l’obésité chez les individus ou les populations.
Des études originales portant sur les associations entre les caractéristiques physiques de l’environnement et le poids des adultes ont été examinées. L’environnement physique a été défini comme étant l’ensemble des facteurs, liés à l’Environnement Bâti et au Transport.

Les études relatives à un facteur environnemental physique lié à l’IMC, au surpoids ou à l’obésité chez les adultes, ont été examinées si elles ont été publiées entre janvier 1995 et mai 2013.
De plus, nous avons inclus des articles portant sur les corrélats macro-environnementaux (c.-à-d. les facteurs environnementaux mesurés au niveau du quartier, de la province ou du pays) liés à cet indice du Poids.
Le fait que cet examen approfondi ait révélé peu de preuves d’une association entre les caractéristiques de l’environnement bâti et le Poids des individus, indique que nous ne comprenons toujours pas pleinement les relations complexes, mises en cause.
Bien que la composition de l’utilisation des terres et l’étalement urbain, aient été associés plus régulièrement au surpoids ou à l’obésité (comparé à d’autres facteurs environnementaux, physiques), les données probantes demeurent faibles. La nature des liens entre l’environnement physique et la situation liée à notre poids, nécessite plus de travaux de recherche.

Veille liée à l’Activité-Physique de l’Enfant : Données de Veille à Partager, pour mieux “Bouger”.

  • Un protocole de coordination, des intervenants des collectivités rurales,
    Pour la mise en œuvre de la surveillance de l’activité physique des jeunes, à l’échelle de la collectivité, dans les systèmes scolaires

La surveillance systématique des comportements liés à l’Activité-Physique des jeunes, au moyen d’efforts de surveillance systématiques,
Est essentielle pour :

  • Cerner les tendances liées à l’âge et au sexe
  • Détecter les disparités sous-jacentes
    Et,
  • Eclairer les décisions concernant l’affectation des ressources et l’élaboration de politiques.
    Les systèmes de surveillance nationaux existants, comme le Système de surveillance des comportements à risque chez les jeunes, Peuvent aider les collectivités à prendre des décisions locales, fondées sur des données concernant les possibilités d’activité physique.

Toutefois, ils sont limités, pour fournir des données opportunes, et propres à la collectivité.
Pour influencer les programmes communautaires d’activité physique et éclairer l’action locale, il est important de saisir les principales sources de données, provenant d’une population cible localisée. Population, liée géographiquement et temporellement, au sein de la communauté d’intérêt.

Facile à dire…
La coordination des efforts de veille locale, dans de nombreux systèmes liés à l’activité physique et à la santé des jeunes,
Peut constituer une approche utile pour recueillir des données locales pertinentes.
Donc,
L’équipe de recherche, a collaboré avec les services de santé locaux de 2 collectivités rurales,
Pour coordonner les écoles dans la mise en œuvre de cette surveillance de l’activité physique des jeunes à l’échelle de l’école.

Un accord de partage de données a été conclu entre tous les partenaires. Les administrateurs scolaires et les enseignants ont assisté à des séances de formation en personne, pour une enquête en ligne sur l’activité physique, Et sur la façon d’utiliser les données.
Après la formation, les étudiants ont reçu des identifiants personnalisés pour remplir le sondage une fois par semestre, sur une période scolaire de 2 ans.
Dans les deux collectivités, 23 enseignants et administrateurs ont assisté aux séances de formation animées par les services de santé locaux et l’équipe de recherche.
Au cours de la première année, un total de 465 élèves de la 3e à la 6e année étaient inscrits dans les écoles participantes.

Les taux de réponse au sondage variaient de 86,1 % à 95,4 %, selon la collectivité et le semestre.
Au cours de la deuxième année, 501 élèves de la 3e à la 6e année étaient inscrits.
Les taux de réponse variaient de 86,3 % à 89,6 % à l’automne. Un protocole de coordination des services de santé locaux, et des intervenants communautaires,
Constituait une stratégie efficace pour la mise en œuvre de la surveillance de l’activité physique chez les jeunes.
Les ententes de partage de données, permettent d’obtenir des données communautaires accessibles, pertinentes et à jour.

  • Des ateliers de formation sur les données, soutiennent les collectivités dans leurs efforts de surveillance.
    La surveillance en tant que pratique éducative standard, produit des estimations de l’activité physique, pour une population locale.
  • Les données locales peuvent orienter les décisions communautaires concernant les possibilités qu’ont les jeunes, de participation à l’activité physique.

Protocole de coordination des intervenants, des collectivités rurales, pour la mise en œuvre d’une Veille, liée à cette Participation à l’Activité-Physique des jeunes. Veille à l’échelle de la collectivité, dans les systèmes scolaires

La veille systématique, liée à cette Participation à l’Activité-Physique des jeunes, est essentielle pour cerner les tendances liées à l’âge et au sexe. Détecter les disparités sous-jacentes et éclairer les décisions, concernant l’affectation des ressources et l’élaboration de politiques.
Les système de veilles nationaux, comme le “Système de surveillance des comportements à risque chez les jeunes”, peuvent aider les collectivités à prendre des décisions locales fondées.
Décisions, fondées sur des données concernant les possibilités de Participation à l’Activité-Physique.

Toutefois, ces systèmes de veille sont limités, concernant ces données opportunes, et propres à la collectivité.
Pour influencer ces Programmes Communautaires d’Activité-Physique et éclairer l’action locale,
Il est important de saisir les principales sources de données, provenant d’une population cible localisée. Population, liée géographiquement et temporellement au sein de la communauté d’intérêt.
Facile à dire…
La coordination des efforts de veille locale, dans de nombreux systèmes liés à l’Activité-Physique et à la Santé des Jeunes, Peut constituer une approche utile pour recueillir des données locales pertinentes.
Donc,
L’équipe de recherche a collaboré avec les services de santé locaux, de 2 collectivités rurales. Collaboration ,permettant de coordonner les écoles, dans la mise en œuvre de la surveillance de cette Participation à l’Activité-Physique des jeunes, à l’échelle de l’école.

Un accord de partage de données, a été conclu entre tous les partenaires. Les Directions scolaires et les Enseignants, ont assisté à des séances de formation en personne, Pour une enquête en ligne sur l’Activité-Physique et sur la façon d’utiliser les données.
Après la formation, les étudiants ont reçu des identifiants personnalisés, leur permettant de remplir le sondage une fois par semestre, sur une période scolaire de 2 ans.
Dans les deux collectivités, 23 enseignants et administrateurs ont assisté aux séances de formation. Séances, animées par les services de santé locaux et l’équipe de recherche.
Au cours de la première année, un total de 465 élèves de la 6e à la 3e étaient inscrits dans les écoles participantes.

Les taux de réponse au sondage variaient de 86,1 % à 95,4 %, selon la collectivité et le semestre.
Au cours de la deuxième année, 501 élèves de la 6e à la 3e année étaient inscrits.
Les taux de réponse variaient de 86,3 % à 89,6 %.
Un protocole de coordination des services de santé locaux et des intervenants communautaires, constituait une stratégie efficace pour la mise en œuvre de cet effort de veille, concernant cette Participation à l’activité physique, chez les adolescents.

Les accords de partage de données, permettent d’obtenir des données communautaires accessibles, pertinentes et à jour.

  • Des ateliers de formation sur la prise en charge de ces données, soutiennent les collectivités dans leurs efforts de veille.
  • La veille, en tant que pratique éducative standard, Permet des estimations de cette Participation à l’Activité-Physique, sur une population locale.
  • Les données locales peuvent orienter les décisions communautaires, concernant les possibilités de Participation à l’Activité-Physique.